La Divine Connexion

HRM-BUDIVINECX
21 €




Docteur Melvin Morse

Professeur Associé de Pédiatrie

Université de Washington


avec Paul Perry


La Divine Connexion


le premier livre qui démontre

la présence de Dieu

dans le cerveau humain

Le jardin des Livres

Paris



Revue de Presse




Ce livre de Melvin Morse propulse la recherche sur les NDE au XXIe siècle. Une synthèse incroyable de connaissances médicales, philo­sophiques et spirituelles sur l'esprit, la vie et l'après-vie.

Dr Raymond Mood
Y Auteur de "La vie après la vie" et premier médecin à avoir écrit sur les expériences aux frontières de la mort

Le travail du Dr Morse est le sommet absolu de la recherche sur les expériences aux frontières de la mort.
ABC News  : The Power of Healing

Les recherches du Dr Morse sur les enfants semblent être les meilleures dans le domaine. Il présente des preuves scientifiques qui nous font vraiment réfléchir.
ABC News 60 Minutes TV

Le Dr Morse est l'un des plus importants chercheurs sur les ex­périences aux frontières de la mort infantiles. C'est un scientifique scep­tique et rigoureux qui a passé beaucoup de temps à disséquer les cerveaux des rats et à tester des nouveaux médicaments contre le cancer ( avant de s'impliquer dans les EFM ) . Ses études sont tout aussi bien publiées dans des livres best-sellers que dans les bulletins de l'American Medical Association's scholarly Pediatric journals. Son article académique le plus récent a été publié dans une revue professionnelle médicale avec plus de 220 notes de bas de page et il s'en est pris aux autres chercheurs qui ont utilisé des données truquées, des méthodes limitées de collec­tion de données et surtout à leurs questions orientées. C'est un homme de science qui refuse de reléguer au domaine de l'irréel les choses qui nous permettent de trouver le sens de la vie.
Seattle Times

Une recherche fascinante sur ceux qui ont eu un cardiogramme plat. Le Dr Morse est un pionnier médical qui a étudié des centaines d'expériences aux frontières de la mort infantiles.
Good Morning America

Des nouvelles informations spectaculaires sur la manière dont notre vie peut être transformée en apprenant de ceux qui ont eu une ex­périence aux frontières de la mort. De plus, le Dr Morse est l'un des meilleurs pédiatres américains ( en 2002, ces derniers l'ont élu comme l'un des meilleurs pédiatres des Etats-Unis. En 2001, dans le diction­naire "Best Doctors in America" de Woodhall & White, il a également été élu dans la liste très restreinte des meilleurs docteurs américains ) .
Oprah Winfrey TV Show

Irrésistible... Saluons le courage moral de Morse et la curiosité intellectuelle qu'il montre dans ce livre. Il mérite une très sérieuse at­tention.
New York Tribune

Melvin Morse a prouvé qu'il était l'un de nos penseurs les plus créatifs, l'un de ces rares scientifiques capable d'évaluer les preuves ob­jectives et également d'appréhender leur signification plus large. Dans ce livre il combine sa propre expérience de médecin en s'appuyant sur des preuves scientifiques incontestables prouvant qu'il existe bien un Point de Dieu dans notre cerveau qui nous permet de communiquer avec l'univers spirituel. Le Dr Morse démontre que nous n'avons pas besoin de mourir pour rencontrer Dieu et dans ce livre il nous montre com­ment faire. Lire cet ouvrage peut définitivement changer ce que vous pensiez savoir sur le cerveau humain, et, encore plus important, chan­ger même la manière de vivre votre existence.

Dr Bruce Greyson, University of Virginia, rédacteur en chef du "Journal of Near Death Studies"

Le Dr Morse a essayé d'expliquer et d'explorer de manière systé­matique et avec une rigueur scientifique un phénomène définitivement pas scientifique.
The Philadelphia Inquirer

Courageux. La science médicale doit étendre sa compréhension de ce qui est normal afin d'inclure des phénomènes comme les expé­riences aux frontières de la mort.
Ontario Medicine

Des informations nouvelles de ce qui pourrait nous attendre après la mort... parfaitement lisible et définitivement intriguant.
The Kirkus Reviews

Le message véhiculé dans ce livre pourrait totalement changer la médecine.
Knight Ridder Newspapers

Le Dr. Melvin Morse résume 15 années d'expériences aux fron­tières de la mort chez les enfants et présente une découverte fantasti­que. Il démontre, preuves scientifiques à l'appui, un concept nouveau qui consiste à apprendre à stimuler le Point de Dieu qui se trouve dans notre cerveau. Ce livre est fascinant car il (...) explique comment nous pouvons découvrir cette puissance universelle qui guide nos vies.
Dr Jeffrey Long, Directeur de IANDS Etats-Unis

Un maître dans le domaine de la recherche sur les expériences aux frontières de la mort.
The Cincinnati Enquirer

Un scientifique brillant et attentif explore les expériences aux frontières de la mort.
Los Angeles Times

Si le pédiatre barbu est aussi gentil avec les enfants que le Père-Noël, il est aussi un scientifique confirmé qui apporte la rigueur dans un champ par définition peu scientifique.
Life Magazine

Une véritable percée dans les mécanismes physiologiques d'une NDE.
The Seattle Times

Les conclusions du Dr Morse sur les expériences aux frontières de la mort peuvent surprendre même les athées. The Arizona Republic Le Dr Morse présente sa recherche dans un livre clair et métho­dique (...) et explique le lien entre la science et le mysticisme. Ce livre non seulement démontre qu'une partie de notre cerveau sert de lien avec l'Univers mais donne aussi les secrets qui lui permettent d'y puiser des informations pour guérir, trouver la sérénité et la transcendance.
The Laure Lee TV Show

Le Dr Morse pense qu'une partie du cerveau -qu'il appelle le Point de Dieu- nous interface directement avec l'Univers. Cette zone du lobe temporal droit possède un potentiel illimité, et reçoit des infor­mations captées dans des schémas d'énergie qui émanent de l'esprit uni­versel.
Booklist

Ce livre met en évidence le pont entre la science et le mysti­cisme et révèle qu'une zone de notre cerveau, le lobe temporal droit, est notre lien biologique avec l'Univers.
The New Sun

Le Dr Morse, comme un nombre croissant d'hommes et de fem­mes de science, essaie d'expliquer et d'explorer d'une manière systéma­tique un phénomène peu habituel et apparemment pas scientifique. (...) Ce qu'il a trouvé dans ses études pourrait donner au plus dur des athées une raison de réfléchir.
Philadelphia Inquirer





Du même auteur : Les Enfants dans la lumière de l'au-delà

Ed. Robert Laffont, Paris, 1992



Site Internet éditeur : www.lejardindeslivres.fr


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(c) 2000 Melvin Morse et Paul Perry

(c) 2002 Le jardin des Livres pour la traduction française


Editions Le jardin des Livres

14 rue de Naples, Paris 75008



Toute reproduction, même partielle par quelque pro­cédé que ce soit, est interdite sans autorisation préalable. Une copie par Xérographie, photographie, support magnétique, électro­nique ou autre constitue une contrefaçon passible des peines prévues par la loi du 11 mars 1957 et du 3 juillet 1995, sur la protection des droits d'auteur.





Définition de « Connexion » :


1 Fait d'être connexe : affinité, analogie, cohérence, liaison, rapport, relation, union. Connexion étroite, intime.


2 Anatomique : connexion des parties d'un organe.


3 Electrique : liaison d'un appareil à un circuit. Câblage. Interconnexion.


Ce livre développe en détails une théorie nouvelle que j'avais présentée pour la première fois à la communauté médicale lors d'une conférence à Tokyo et qui fut par la suite publiée dans le journal « Network » .
Dr Melvin Morse



En raison des nombreux ajouts faits par le Dr Morse pour cette version française, le texte est sensiblement différent de l'édition américaine et constitue une version mise à jour et enrichie.
Le Jardin des Livres






Préface

du Dr Charles Jeleff


Médecin Urgentiste, Praticien hospitalier


Chef du service des urgences

de l'hôpital de Compiègne


La lecture de ce livre constitue une réelle expérience de confron­tation de ses doutes de soignant et du développement de théories qui tendent à donner des explica­tions « lumineuses » à ce qui constitue sou­vent des impasses de notre raisonnement ra­tionnel de professionnel de la santé.

On pourrait attendre d'un ouvrage traitant finalement de l'exis­tence de Dieu, une envolée mystique qui renverrait chacun, au choix, vers son scepticisme ou ses croyances. Il n'en est rien. Le Dr Morse nous livre ici avec pragmatisme le fruit de ses recherches et des remarqua­bles observations de terrain de plusieurs années.

Un médecin régulièrement confronté à la mort se reconnaîtra dans un bon nombre de ces hypothèses, qui, en restant audacieuses, sont décortiquées avec la ri­gueur scientifique d'un ouvrage médical.

Au final, le lecteur averti est submergé par la richesse du travail mais restera im­prégné d'un sentiment de grande limpidité.


Dr Charles JELEFF





Préface

du P. François Brune


Un livre révolutionnaire. Un changement complet de perspec­tive sur l'être humain. Le fruit de longues recherches et d'expérien­ces personnelles exceptionnelles, mais exprimées dans un langage accessi­ble.

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le cerveau hu­main est encore pour une bonne part un continent inconnu. Il y a en­core quelques décennies on ne savait pas à quoi pouvait servir le corps cal­leux qui relie les deux hémisphères. On croyait que l'intelligence ne se trouvait que dans l'hémisphère gauche, à tel point que les neurologues s'amusaient à dire, entre eux, de quelqu'un qui leur semblait un peu demeuré qu'il devait avoir deux hémisphères droits. Puis, les travaux de nombreux chercheurs1 ont permis peu à peu de comprendre que l'hémisphère droit était le cerveau de la musique, des couleurs, de la reconnaissance des visages, et, finalement, de la création artistique.

Wilder Penfield avait remarqué qu'en excitant un endroit très précis de la scissure de Sylvius, on pouvait provoquer toute une partie des expériences aux frontières de la mort ( EFM ), sortie du corps, révi­sion de la vie, rencontre de trépassés... Melvin Morse lui-même avait confirmé cette découverte, et dans les congrès où j'ai pu le rencontrer, il insistait sur le fait qu'à son avis il ne s'agissait pas de simples phéno­mènes de conscience modifiée mais bien d'une véritable sortie du corps, d'une véritable incursion dans une autre dimension, inaccessible ordi­nairement à nos sens, mais parfaitement réelle, plus encore même que le monde où nous vivons.

Dans ce nouvel ouvrage, le docteur Morse développe plus am­plement son intuition. Tous ceux qui ont étudié sérieusement les té­moignages des rescapés de la mort savent depuis longtemps que nous ne sommes pas seulement un corps. Notre pensée n'est pas le produit de nos neurones, contrairement à ce que pensent encore certains matérialistes retardés comme Jean-Pierre Changeux, partisan de « la matière pensante » . Melvin Morse, lui, se trou­vait déjà en plein accord avec un chercheur comme John Eccles, prix Nobel de médecine2, pour reconnaître que notre conscience pouvait subsister indépendamment de notre corps et donc de notre cerveau. Le Dr Morse va aujourd'hui plus loin. Il renverse complètement les perspectives. Pour lui, nous ne sommes pas une âme dans un corps, comme le di­raient spontanément les spiritualistes, mais « un corps dans une âme ».

S'appuyant sur les études de spécialistes de la mémoire tout aussi diplômés et compétents que les tenants de la thèse matérialiste, et tout aussi sérieux, Melvin Morse en arrive à formuler avec ces nou­veaux chercheurs la thèse que notre mémoire n'est peut-être pas dans notre cerveau, ni ailleurs dans notre corps, mais dans une autre dimension. Ce sont des scientifiques du laboratoire de physique de Los Alamos et du National Institute of Discovery Science qui l'ont con­firmé dans cette piste en lui expliquant que « les énergies que nous dégageons sous forme de pensée et de comportement ne dis­paraissent pas, mais survivent quelque part dans la Nature » . C'est là que notre cerveau puiserait directement ses souvenirs. On est très près, dans cette hypothèse, des « archives akashiques » de la tradition de l'Inde.3 Notre lobe temporal droit ne serait que l'interface permettant à notre cerveau de communiquer avec cette « banque de données univer­selle » . Ce serait également le lieu de notre communication avec le monde des anges, et même avec Dieu.

De cette hypothèse très convaincante, Melvin Morse tire alors toutes les conséquences dans différents domaines et, d'un seul coup, quantité de phénomènes qui semblaient incompréhensibles paraissent tout à fait logiques et normaux. Mais je vous laisse le plaisir de le décou­vrir vous-même dans ce livre aussi passionnant qu'agréable à lire.

P. François BRUNE



Introduction

à l'édition française

du Dr Melvin Morse



En exerçant mon métier de pédiatre, j'ai passé quinze années à parler avec des enfants qui ont survécu à une mort momentanée dans les salles d'urgence. Ils me parlaient d'une lumière blanche qui a « plein de choses gentilles en elle » et qui nous accueille tous à notre mort. Cette lumière est même « plus réelle que réelle » comme me l'a décrite un petit garçon. Après avoir démêlé ce qui se cachait derrière, j'ai appris que 20% du cerveau humain était dédié à cette lumière afin que nous puissions l'expérimenter de notre vivant. Exactement comme nous avons une zone dans notre cerveau vouée à la logique ou une zone pour la musique, nous disposons également du « point divin » qui facilite la communication avec ce que la plupart des gens appellent Dieu.

Cette édition française de la « Divine Connexion » présente la synthèse des dernières découvertes scientifiques et des implications qu'elles entraînent. En effet, la science des expériences aux frontières de la mort nous enseigne que nous sommes des parcelles d'énergie intemporelle incluses dans un complexe énergétique encore plus vaste. Ces nouvelles découvertes impliquent la possibilité de communiquer avec les morts, la réalité des anges, des spectres, et surtout de la possibilité scientifique de survivre à la mort. L'édition française de mon livre va plus loin et explique comment nous pouvons tous expérimenter cette « lumière avec un visage heureux » ( comme l'a exprimé un petit de trois ans ) dans notre vie quotidienne.

C'est le mathématicien et philosophe français René Descartes qui est responsable de notre vision rationnelle du monde : voici 350 ans, il a dit que nos corps sont des machines biologiques et que notre esprit est une force immatérielle qui y réside. Mais après plus de trois siècles de progrès scientifiques, et surtout depuis les avancées fulgurantes de la mathématique chaotique, de la neurologie et de la physique, ce point de vue de Descartes est désormais obsolète.

La science du XXIe siècle nous dit que le temps et l'espace n'ont de sens que pour notre réalité personnelle car l'Univers lui-même n'est qu'une construction mathématique dans lequel le temps et l'espace n'existent pas. Mieux, nous interagissons et construisons en permanence cet Univers avec nos pensées et nos actions ! Par exemple, les dernières recherches de l'Université de Princeton montrent que des étudiants sans aucun entraînement préalable peuvent, par leur seule pensée, influencer les mouvements d'une balle de ping-pong dans un quadrillage géant.

Les recherches les plus récentes sur les expériences aux frontières de la mort présentées dans ce livre vont encore plus loin et suggèrent clairement que notre cerveau communique avec cet esprit universel, ou Dieu, de façon quotidienne.

Mais nous ne pouvons pas utiliser cette connexion divine entre Dieu et nous de manière pratique tant que nous ne comprenons pas le mécanisme qui se trouve derrière. Dans cet ouvrage, je présente le cas d'un de mes patients qui allait mourir à la suite d'un problème au foie. Il eut une rémission spontanée et ce, avec des preuves. Auparavant, le corps médical auquel j'appartiens mettait simplement ces guérisons incompréhensibles sur le compte des pouvoirs mystérieux de la pensée. Voici environ un siècle, Louis Pasteur se retrouva lui aussi confronté à des choses aussi mystérieuses qu'invisibles. Puis il a prouvé que les germes, des organismes imperceptibles à l'oeil nu, étaient responsables aussi bien de la maladie que de la fermentation. Il est intéressant de noter qu'avant sa découverte, Pasteur étudiait les effets de la lumière sur les composés chimiques.

Logique donc que ce soit les scientifiques français, physiciens, médecins et biologistes4 qui aient instrumentalisé le renversement des vieilles idées de Descartes avec la théorie de la conscience élémentaire. Louis-Marie Vincent, professeur de biologie et de chimie-physique à l'Université de Paris a ainsi énoncé que l'Univers possède deux propriétés fondamentales : 1 ) l'énergie 2 ) l'information.

Il a également montré dans d'innombrables études que tout organisme vivant possède une conscience, y compris au niveau de la plus élémentaire des cellules. Cette conscience « élémentaire » qui se trouve dans toute chose vivante peut partager des informations avec d'autres cellules et organismes et cela même à une très grande distance. Il explique que le temps et l'espace ne sont pas des propriétés essentielles de l'Univers, affirmation que j'entendais pour ma part régulièrement de la bouche des enfants passés « de l'autre coté » . Un petit garçon m'a ainsi déclaré que son expérience a peut être duré une seconde ou aussi longtemps que toute sa vie.

La proposition la plus audacieuse de ce livre concerne nos souvenirs qui ne sont pas stockés dans notre cerveau mais dans une mémoire universelle. Les travaux du Dr Vincent et de son groupe de recherches supportent cette idée étonnante en affirmant qu'il existe deux catégories d'informations contenues dans cette texture qui fabrique l'Univers : la première est celle qui regroupe les informations génétiquement inscrites dans notre ADN et la seconde qui garde les souvenirs que nous amassons au cours de notre vie. Pour moi, ces théories expliquent ainsi les capacités soi-disant paranormales comme la vision à distance et la télépathie, deux faits parfaitement documentés et recréés en laboratoire, et qui prouvent qu'elles sont de véritables capacités humaines.

Ma conclusion à partir des recherches sur les expériences aux frontières de la mort est que nous n'avons pas une âme qui se trouve dans notre corps, mais qu'au contraire nous sommes un corps matériel contenu dans une âme. Du point de vue scientifique, le groupe du Dr Vincent est d'accord avec cette définition : « nous confondons souvent notre corps avec la matière. Des expériences très précises ont montré que les substances de celui-ci sont constamment renouvelées. Ce qui demeure inchangé est notre forme, ou corps, comme si des courants de matière passaient constamment à travers une forme invisible » .

Cette explication, que nous sommes des âmes matérialisées, est le point majeur de cette nouvelle découverte scientifique. La nature de la « réalité » comprise par nos plus grands chercheurs est que l'Univers est de l'information stockée dans une structure énergétique hors du temps et de l'espace. Des paquets discrets d'informations, comme par exemple celles contenues dans notre ADN, deviennent matière qui, à son tour, est traduite au niveau biologique en un être humain. Et c'est notre lobe temporal droit qui permet à ces données de transiter entre notre corps et les modèles d'informations contenus dans la nature.

Maintenant nous comprenons exactement comment cette information peut directement passer de notre lobe temporal droit à ce que les enfants décrivent comme « l'esprit de Dieu ». Lorsqu'ils ont des expériences aux frontières de la mort, ils dépeignent souvent un état d'esprit qui leur donne le sentiment de tout connaître, de tout savoir, y compris des événements futurs. Souvent, ils reviennent « de l'autre coté » en annonçant des faits qui effectivement, et contre toute attente, se réalisent.

Une fois de plus, ce sont les scientifiques français qui ont démêlé les secrets de cette communication avec « Dieu ». Bien sûr, ils n'utilisent pas ce mot, mais celui de « conscience supralumineuse » ou « système d'information universel ». Les enfants qui ont rencontré personnellement ce « système » disent qu'ils ont l'impression de savoir tout ce qui a été, est et sera, « le tout mélangé à l'amour ». Les physiciens français Régis Dutheil et Paul Chauchard ont été les premiers à expliquer le mécanisme de ces échanges qui comprennent les communications post-mortem et les expériences aux frontières de la mort. Le Dr Dutheil de la Faculté de Médecine de Poitiers dit que cet échange avec le « système d'information universel » se fait par le biais de particules subatomiques appelées tachyons. Quant au Dr Chauchard, il était professeur de neurophysiologie à l'Ecole Pratique des Hautes-Etudes et menait des recherches extraordinaires sur la manière dont se fait cet échange entre le cerveau humain et ce « système d'information universel » .

Au début, lorsque j'avais commencé mes recherches, je pensais que le cerveau de ces enfants avait tout bonnement manqué d'oxygène ou simplement qu'il délirait. J'étais aveuglé par mes connaissances scientifiques selon lesquelles la conscience dépend d'un cerveau en bon état de marche. Mais après avoir étudié les travaux du Pr Chauchard, j'ai réalisé que c'est mon savoir qui n'était pas à jour. J'ai appris à écouter les expériences de ces enfants et à ne pas mettre en doute ce qu'ils me disaient, non pas parce que je ne les croyais pas, mais parce que les nouvelles découvertes scientifiques soutiennent leur propos.

Oui, une lumière aimante nous accueille lorsqu'on meurt. La vie existe et existera toujours dans cette lumière. Et nous avons la capacité d'y accéder de notre vivant puisque nous sommes tous déjà biologiquement câblés pour Dieu. Avec ce livre, vous saurez exactement comment vous pouvez entrer en communication avec cette énergie et comment cette découverte peut littéralement bouleverser votre existence. Je suis infiniment reconnaissant au Jardin des Livres car cette édition française, de loin supérieure à la version américaine, honore l'esprit de ce que ces enfants de la lumière ont essayé de me transmettre, pas à propos de la mort mais bien à propos de la vie.

Dr Melvin Morse SEATTLE 2002







La découverte du « Point de Dieu »


Les neurologues de l'University of California de San Diego ont annoncé en 1997, avec beaucoup de courage, qu'ils venaient tout juste de découvrir dans le cerveau humain une zone « qui pourrait être spécialement conçue pour entendre la voix du Ciel » . Avec des recherches spécialement élaborées pour tester cette zone, les médecins ont établi que certaines parties du cerveau, le lobe temporal droit pour être exact, s'harmonisent avec la notion d'Etre suprême et d'expériences mystiques... Ils ont donc baptisé cette zone « le module de Dieu » , précisant qu'elle ressemblait à un véritable « mécanisme dédié à la religion » .

Si bien des scientifiques furent ravis de cette découverte, l'un d'eux, Craig Kinsley, neurologue à l'University of Virginia de Richmond, fit cette remarque pleine de bon sens : « Le problème est que nous ne savons pas si c'est le cerveau qui a créé Dieu ou si c'est Dieu qui a créé le cerveau. Néanmoins, cette découverte va vraiment secouer les gens » .

Je comprenais parfaitement ce qu'il voulait dire. Dans mes trois livres précédents sur les expériences aux frontières de la mort, j'avais déjà identifié le lobe temporal droit comme l'emplacement de ce point de contact entre l'homme et Dieu. C'est là qu'Il semble habiter en chacun de nous, dans une zone au potentiel illimité et inexploité que j'appelle le « Point de Dieu » ou le « Point Divin »  il permet aussi bien la guérison du corps que le déclenchement de visions mystiques, de capacités médiumniques et d'expériences spirituelles inoubliables.

En clair, le lobe temporal droit nous permet d'interagir directement avec l'Univers.

Bien que les événements vécus au cours d'une expérience aux frontières de la mort ( EFM5 ) soient considérés aujourd'hui comme notre dernière communication et interaction avec la vie, il semble que rien ne puisse être aussi inexact. L'EFM est seulement une expérience spirituelle qui se déclenche lorsqu'on meurt. Mais en étudiant ces expériences, nous avons appris que chaque être humain possède ce potentiel biologique pour interagir avec l'univers et ce à n'importe quel moment de sa vie. Pour cela, nous devons simplement apprendre à activer notre lobe temporal droit, là où habite Dieu.

En tant que pédiatre, j'ai vu ce qui se passait lorsque cette zone était activée chez les enfants passés « de l'autre côté » . J'ai aussi remarqué combien ils étaient marqués à vie par leur expérience : ils devenaient plus équilibrés non seulement au niveau mental et physique, mais aussi au niveau spirituel ! Ils mangeaient une nourriture plus saine6, obtenaient de meilleurs résultats scolaires et possédaient plus de maturité que leur camarades. Ils sont conscients ce lien avec l'Univers alors que la plupart de leurs camarades ignorent jusqu'à son existence. Ces enfants ont même le sentiment absolu d'avoir une tâche à accomplir sur terre. Ils ne craignent plus la mort. Mieux, ils suivent en permanence leurs intuitions et savent qu'ils peuvent retrouver cette présence divine aperçue dans leur EFM à tout moment, sans être obligés de mourir à nouveau. « Une fois que vous avez vu la lumière de l'autre côté, si vous essayez, vous pouvez la revoir » m'a dit l'un de mes jeunes patients. « Elle est toujours là pour vous » .


Où se trouve le Point de Dieu ?

Ne le cherchez pas dans un livre d'anatomie, la science médicale contemporaine ne le reconnaît pas, pas plus qu'un autre d'ailleurs, comme étant celui de Dieu. En fait, les livres classiques de neurologie décrivent le lobe temporal droit simplement comme étant le « décodeur » , l'interprète de nos souvenirs et de nos émotions. Dans ce livre, nous allons montrer que le lobe temporal droit fonctionne plutôt comme une zone « surnaturelle » procurant des capacités d'auto-guérison, de télépathie et surtout de communication avec le divin. Comme ces capacités sont « paranormales » , elles sont donc controversées.

Mais comment cela est-il possible ?

Comment pouvons-nous ignorer, et ce depuis des millénaires, quelque chose d'aussi important que la faculté de communiquer avec Dieu ? La réponse la plus simple pourrait être la suivante : « nous sommes au Moyen-âge de la spiritualité » et devons encore évoluer pour en sortir. En effet, l'histoire humaine comporte d'innombrables cas d'aveuglements intellectuels. Ce sont les Chinois par exemple qui ont inventé le compas. Mais pas pour voyager. Ils utilisaient cet instrument remarquable pour aligner géographiquement leurs maisons et cela dans le souci d'observer des règles religieuses. Les Mayas, eux, ont inventé la roue. Mais comme jouet pour leurs enfants. Ce n'est que des années plus tard que d'autres cultures finirent par découvrir les possibilités supplémentaires offertes par ces instruments et les ont adoptés, ce qui changea le cours de l'histoire. En conséquence, il nous faudra encore beaucoup de temps pour que la médecine occidentale reconnaisse une zone du cerveau comme étant notre interface avec l'Univers et cela malgré les recherches des institutions scientifiques les plus respectées.

Bien que les médecins se servent quotidiennement de leur intuition dans leur cabinet, la plupart d'entre-eux considèrent cette relation « corps-âme » comme un concept plutôt que comme une réalité.

Un réel Point de Dieu ?

Impossible.


J'étais l'un de ces médecins totalement sceptiques

Bien sûr, je sais pourquoi la plupart des médecins occidentaux ne peuvent pas reconnaître le Point de Dieu comme un point anatomique. Après tout, j'ai fait mes études à la John Hopkins University, l'un des bastions américains de l'enseignement médical. Et si l'un de nous avait seulement songé à proposer quelque chose d'aussi saugrenu et en dehors de tout courant de pensée, qu'une zone du cerveau interagissant avec Dieu, personne ne nous aurait jamais pris aux sérieux.

Le strict enseignement médical que j'ai reçu m'a entraîné à nier l'existence d'un telle zone. Et même après avoir étudié les expériences aux frontières de la mort en interrogeant une centaine d'enfants rescapés, j'avais vraiment du mal à croire tout ce que j'entendais. J'avais interviewé des enfants qui avaient quitté leur corps allongé sur la table des urgences, qui avaient « flotté » jusqu'à la salle d'attente pour rendre visite à leur famille apeurée et qui, plus tard, ont été capables de rapporter les conversations et les scènes auxquelles ils n'avaient absolument pas pu assister vu leur état comateux.

J'acceptais mal l'authenticité de cette expérience principalement à cause de ma stricte formation de médecin qui me rendait extrêmement sceptique face aux faits inexpliqués. J'étais comme un homme ne lisant que des ouvrages sur la survie dans la jungle, mais qui n'a jamais campé de sa vie, ni dormi une seule fois à la belle étoile pour appliquer tout ce qu'il a appris.

Puis, un jour, cette lumière, je l'ai vue. Je parlais à un groupe de techniciens d'électroencéphalographie, ces spécialistes qui utilisent des ordinateurs complexes pour surveiller l'activité du cerveau des malades, lorsque une jeune femme me demanda : « Dr Morse, comment peut-on stimuler le lobe temporal droit ? » Je lui répondis de manière très technique, donnant le cas d'un neurologue qui s'était servi de courants électriques pour le stimuler artificiellement, avant d'être interrompu en plein milieu de ma phrase : « Non, non » dit la jeune femme, « en fait je voulais savoir comment on peut activer cette zone de façon naturelle » . Je haussai les épaules, puis dis la première chose qui me passa par la tête : « J'imagine que c'est ce que font les gens quand ils prient » .


Tester ma propre prescription

Jamais je n'avais songé à essayer cette méthode de stimulation du lobe temporal droit, une méthode pourtant éprouvée à travers le temps et appelée « prière » . J'étais comme la plupart des médecins qui ne prennent que rarement les médicaments qu'ils prescrivent. Ainsi, je me suis toujours tenu éloigné de la « prière » sans jamais l'utiliser personnellement. Je peux même sincèrement avouer que je n'avais jamais réellement prié avant ma quarantaine.

Alors, presque par défi, je décidai de sauter le pas. Cela se passa lors de la tournée promotionnelle pour mon troisième ouvrage, « Parting Visions » , un événement frénétique où l'auteur d'un livre passe d'interview en interview en compagnie d'attachées de presse chargées de l'accompagner d'un studio de télévision à un autre. C'est un exercice parfois ennuyeux à mourir car il revient toujours à répondre aux mêmes questions, et à toujours résumer un sujet aussi complexe que les visions spirituelles en deux ou trois minutes juste avant la pause publicitaire7. Ces tournées littéraires sont certes difficiles, mais elles apportent bien autre chose que la stricte promotion des livres : elles me donnent l'opportunité d'apprendre directement auprès de mes lecteurs ce qu'ils pensent de mes recherches.

Et l'une de ces opportunités me fut justement donnée dans le Midwest, lorsqu'une attachée de presse, qui venait tout juste de perdre son mari à la suite d'un cancer, me récupéra à l'aéroport. C'était l'une de ces journées grises où rien ne fonctionne comme prévu. Plusieurs radios avaient annulé leur interview et je me retrouvai avec un emploi du temps vide, sans rien à faire hormis tuer le temps en compagnie de mon chaperon, une femme extrêmement religieuse qui n'avait aucun doute sur l'existence d'une vie après la mort. Elle m'expliqua qu'en phase terminale, son mari avait eu de véritables visions d'une autre vie, visions dans lesquelles elle voyait la preuve formelle de sa foi. D'ailleurs elle chérissait ces souvenirs bien plus que les derniers instants de son mari. Et elle aussi me demanda : « Dr Morse, comment se connecte-t-on à Dieu ? »

Je lui expliquai donc ma théorie sur le Point de Dieu et les différentes façons dont il pouvait être « activé » , indépendamment d'une mort imminente ou de la mort elle-même. Je lui énumérai même les nombreuses études dans lesquelles la stimulation du lobe temporal droit se traduisait par l'« activation » d'une expérience spirituelle. Et je lui précisai aussi qu'une « vraie prière » pouvait également exciter ce point. « Mais » , ajoutai-je aussitôt, « je ne sais pas vraiment ce qu'est une "vraie prière" » .

« Vous devez quand même savoir ce que c'est ! » me dit-elle, surprise, « vous n'avez jamais prié, Dr Morse ? »

Je répondis honnêtement par la négative. J'avais prié lorsque mon père avait été atteint par le cancer, en ayant le sentiment que ce n'était qu'une façon d'exprimer mon angoisse. Et bien que j'eusse usé mes fonds de culotte sur les bancs d'une école hébraïque, les prières que nous récitions en classe ressemblaient à des chants de textes archaïques dénués de sens. Pourtant, je n'avais pas de problème de conscience à transformer la science en une sorte de religion : si une partie de mon travail m'avait effectivement obligé à modifier ma foi, ce fut toujours par petites touches, solidement démontrées par des études scientifiques.

« Mais la religion » , dis-je à cette dame, « se trouve de l'autre côté de ce ravin, trop large à franchir pour moi » .

« Peut-être » , me répondit-elle, « mais je ne vous avais pas demandé si vous étiez religieux, Dr Morse. Je vous avais simplement demandé si vous aviez déjà prié. Ne pensez-vous pas que la religion et la prière puissent être deux choses distinctes ? »

« Jamais je ne les avais perçues comme séparées » , répondis-je, « mais j'ai vu comment prière et religion peuvent être utilisées ensemble, ou séparément, comme une passerelle à la spiritualité » . J'ajoutai même que la religion était plus souvent utilisée comme un moyen de contrôle plutôt que comme une libération de l'esprit.

« Oubliez tous les mauvais aspects qui ont découlé de la religion » , dit-elle. « Pensez plutôt au Créateur de l'Univers et au fait de toucher cette Puissance. Mettez-vous à genoux et parlez à Dieu. Si vous le faites correctement, peut-être que Dieu vous répondra » .

J'éclatai de rire : « Bon, bon, peut-être que j'essaierai un jour » .

« Promettez-moi que vous le ferez ce soir » insista-t-elle.

Je le lui promis : « D'accord, j'essaierai ce soir » .

Une promesse tenue aux conséquences inattendues

Un peu plus tard dans la soirée, comme promis, je me suis agenouillé au pied de mon lit et je ne me suis pas senti aussi idiot que je l'avais imaginé. J'ai songé avec beaucoup d'affection à chacun de mes enfants, souri en me rappelant ce qu'ils m'avaient dit, et j'ai remercié Dieu. J'ai pensé aussi à ma femme et à la chance qui était la mienne d'avoir à mes côtés un être aussi précieux qui comprenait ma dévotion à la médecine. J'ai prié ensuite pour la santé de mes patients et pour que je puisse avoir le discernement nécessaire afin de les aider. Et puis, comme ça, j'ai décidé de poser une question à Dieu. Je Lui ai demandé : « Quelle est la nature de Dieu et quelle est la relation entre Dieu et l'homme ? »

Je sais que ma prière semblait artificielle mais j'agissais avec mon coeur. A la fin de la soirée, j'avais prié en totale sincérité et ouverture d'esprit pendant cinq bonnes minutes. J'avais même suivi les conseils donnés par mon mentor : quelques minutes à remercier Dieu pour ses grâces et quelques minutes à prier pour les autres, puis ma question.

Afin que cette expérience de prière devienne un peu plus « scientifique » , j'y ai inclus la condition que je devais avoir la réponse en 24 heures ! De cette manière, elle serait claire et précise et je n'aurais pas à me demander si les événements des jours suivants ne devaient pas être interprétés comme une réponse de Dieu à ma question.

Le lendemain, je me levai de bonne heure et m'envolai pour Los Angeles où m'attendait un emploi du temps particulièrement chargé en interviews télévision et radio. Dans l'après-midi, j'avais même totalement oublié mon test. Ce n'est que le soir, de retour à l'hôtel, totalement exténué, que j'obtins ma réponse. Empli d'une énergie refoulée et marchant nerveusement dans ma chambre, je fus soudain entouré d'une lumière extraordinaire qui me donna un sentiment de paix, de calme et d'amour.

Immédiatement, je sus ce que c'était. Le léger sifflement que j'avais entendu toute la journée dans mon oreille dès que je bougeais les muscles de mes mâchoires avait disparu. J'avais l'impression d'être immergé dans une sorte de miel doux et chaud. Je pouvais le sentir sur ma peau comme je le ressentais dans mon coeur et dans mon cerveau, tout en étant en paix et submergé d'amour. Je savais tout. J'ai même compris soudain que si je posais une question, j'en connaîtrais immédiatement la réponse. Alors j'entendis ma question de la veille résonner dans ma tête : « Quelle est la nature de Dieu et quelle est la relation entre Dieu et l'homme ? » Dans cette exquise sensation de bien-être, je compris que l'homme, tout comme le reste de l'Univers, n'était qu'une parcelle de Dieu. Tout comme chaque flocon de neige contient des représentations miniatures du flocon tout entier, et tout comme chaque enchaînement d'ADN contient le code pour créer un être humain unique, nous sommes tous des petits fragments de Dieu.

Etre exposé à cette lumière universelle me fit le même effet que si j'avais reçu un coup de poing en plein ventre. Mon souffle fut coupé et une douleur intense s'empara de tout mon corps. Puis tous les sentiments et sensations cessèrent. Dans un flash aveuglant, je réalisai d'un seul coup que j'étais un corps dans une âme, et pas le contraire.

Je saisis tout cela en un instant, mais un instant qui semblait durer éternellement, qui n'avait pas de fin. J'avais étudié cette expérience pendant des années chez les autres, mais jamais je ne l'avais vécue moi-même, jusqu'à ce moment-là. Hélas, une tel bonheur ne s'est jamais répété bien que j'aie prié de très nombreuses fois depuis. Mais le fait que cela eut lieu une fois est déjà suffisant. Maintenant je sais que je peux communiquer avec Dieu dès que le besoin s'en fait sentir, une certitude partagée par presque toutes les religions du monde. Et je sais aussi que je pourrai revivre cette expérience une nouvelle fois, si jamais j'en avais besoin.

Chercher du feu avec une bougie allumée

Mon contact avec les enfants passés de « l'autre côté » m'avait déjà enseigné des leçons importantes que je ne pouvais pas toujours suivre, mais qui sont toujours présentes dans mon esprit : ma femme et mes enfants représentent les cadeaux les plus importants de ma vie car l'amour est la matière qui réunit l'humanité. Je ne veux surtout pas me décrire comme une sorte de petit saint. Il m'arrive de hurler sur les enfants à la fin d'un long week-end, lorsque tout le monde est fatigué, d'être totalement insensible, de trop regarder la télévision, de ne pas faire attention à ma femme et d'être irascible à mon cabinet. Mais j'ai réalisé aussi que la vie était brève et précieuse. « Nous n'avons que quelques minutes » disait Billy Graham8 , « car le plus grand mystère de la vie se trouve dans sa courte durée » .

Le bref réveil de mon lobe temporal droit m'avait conduit à faire confiance au reste de ses capacités, télépathie, vision à distance et guérison du corps. J'ai appris ainsi à suivre mes instincts et à voir l'intuition comme un outil biologique implanté directement dans notre cerveau.

Après quinze années passées à écouter les enfants décrire ce à quoi ressemblait la mort, j'ai appris que ce qu'ils ont vécu dans leurs derniers instants peut arriver à chacun d'entre-nous, et ce à n'importe quel moment de notre vie. Ces expériences nous montrent qu'une zone importante de notre cerveau ( toujours le lobe temporal droit ) reste sous-employée. Il est d'ailleurs scientifiquement prouvé, et je vais en donner les preuves dans ce livre, que lorsque cette zone fonctionne pleinement, nous recevons une sorte d'explication sur la signification de la vie, accompagnée d'une présentation « personnelle » de Dieu.


Pour la plupart d'entre-nous, la recherche de Dieu ressemble à ce que fait un homme qui cherche du feu avec une bougie allumée dans la main. La flamme se trouve toujours devant son visage, mais comme il regarde loin devant lui, il ne la voit pas. Souvent d'ailleurs, nous ignorons les éclairages et les visions transmises par notre lobe droit. Nous ne leur faisons pas confiance ou nous ne croyons pas que les réponses à nos problèmes puissent être aussi simples. Comme vous allez le découvrir dans ce livre, le lobe temporal droit nous donne en permanence des informations concernant notre vie. Le problème consiste simplement à apprendre à écouter cette petite voix et surtout à distinguer ces informations de la cacophonie des autres voix et sentiments qui encombrent notre cerveau. Cela me rappelle cette petite fille qui, au cours de son expérience aux frontières de la mort, a rencontré des membres de sa famille décédés. Elle se trouvait dans un « endroit lumineux » lorsqu'un petit bonhomme surexcité, qui semblait être l'incarnation même de la frustration, est venu à sa rencontre. Lorsqu'elle lui a demandé ce qui n'allait pas, il a répondu : « Ils n'arrêtent pas de me prier pour avoir des réponses, et je ne cesse de leur en donner, mais ils ne semblent jamais les entendre » .







C h a p i t r e 1


Pique-nique aux frontières de la mort


Cela fut agréable de revoir tous les enfants qui avaient participé à ma recherche initiale sur les expériences aux frontières de la mort. Quinze ans avaient déjà passé depuis ma rencontre avec Katie dont l'histoire extraordinaire avait déclenché l'étude, et sept ans depuis la publication du livre « Des enfants dans la lumière9» , dans lequel je racontais ce qu'ils avaient vécu. En les retrouvant tous, je ne parvenais pas à croire à quel point ils avaient grandi et changé. Mais n'est-ce pas la raison d'être des enfants ?

Durant toute l'après-midi, ils arrivèrent avec leurs familles pour nous rendre visite à ma femme et à moi. Nous disposions du lieu idéal pour un pique-nique : de grands espaces pour jouer, des chevaux, un étang, des granges à explorer et des champs à parcourir. C'était l'une de ces nombreuses réunions que nous organisions régulièrement pour ces gamins qui avaient traversé le seuil de la mort et avaient survécu afin de nous raconter leurs histoires miraculeuses. Ces fêtes étaient l'occasion rêvée pour rattraper le temps perdu et passer de bons moments ensemble  mais, fait plus important encore, elles me permettaient d'apprendre comment leur expérience avait influencé leur personnalité adulte. A en juger à tout ce que j'avais vu et entendu jusqu'alors, leur vie se déroulait de façon remarquable. En tant que groupe, ces jeunes gens étaient d'ailleurs différents de leurs camarades, différents pas simplement parce qu'ils avaient failli mourir jeunes, mais aussi à cause des perceptions et des perspectives uniques que leur expérience de la mort leur avait apportées.

Les limites communément perçues du développement et du potentiel personnel n'existent pas pour eux. Ils possèdent une nature intuitive et compréhensive qui les met en relation avec des aspects du monde et qui fait rêver la plupart d'entre nous. Leur expérience leur a même procuré une variété inhabituelle de capacités psychiques nouvelles comme la télépathie ou la vision du futur.

Et ils se distinguent aussi pour d'autres raisons encore plus évidentes. Ils constituent un groupe solide, stable. En grandissant, ils sont parvenus à éviter les embûches classiques qui piègent les autres enfants du même âge. Pas une des filles de ce groupe de trente personnes n'est enceinte et pas un garçon n'est drogué ou alcoolique. Tous sont des « gagneurs » à leur façon.

Il y a une leçon commune que nous pouvons tous apprendre de ces enfants, une leçon que chacun d'entre-nous qui n'a pas connu une EFM peut apprécier : il s'agit d'une leçon d'unité mystique avec l'Univers.

Ces enfants m'avaient souvent dit des phrases comme : « J'ai appris que nous étions tous connectés » , « J'ai appris que tout était important » ou « Je vois les éclats de cette lumière partout » . Ils décrivent précisément les mêmes idées que celles des grands mystiques, présents dans presque chaque culture tout au long de l'histoire humaine. Et cette prise de conscience est encourageante car non seulement ils m'ont affirmé que les expériences mystiques transforment les gens, mais qu'elles changent aussi la manière de penser ainsi que la perception de la mort et ses implications.

L'écrivain scientifique James Burke a analysé sur plusieurs milliers d'années un nombre important de métamorphoses soudaines de la conscience humaine et il a montré qu'elles s'effectuent toujours grâce à la découverte d'informations nouvelles, inexplicables par l'ancien mode de connaissance. Ces idées révolutionnaires, souvent dues à la chance ou au hasard, provoquent une tension dans l'ordre ancien vigoureusement défendu par une génération de scientifiques et de philosophes en perte de vitesse. En effet, le changement n'est jamais facile et il est rarement bien accueilli par ceux qui sont installés dans l'habitude et qui détiennent le pouvoir.


Toute découverte entraîne une résistance

Les hommes de science ne font pas exception à cette façon préjudiciable de réagir à la nouveauté. Mais le changement est à la base du progrès scientifique. Prenons par exemple le cas de l'obstétricien viennois Ignaz Philipp Semmelweis : en 1861, il démontra de façon incontestable que les femmes mouraient de la fièvre de l'accouchement ( fièvre puerpérale ) parce que les médecins ne se lavaient pas les mains après leurs examens, leurs autopsies et leurs accouchements. En l'absence d'une « théorie des germes » , ils ne voyaient aucune raison de se laver les mains. Les idées de Semmelweis sur l'existence d'agents pathogènes invisibles faisaient même rire les scientifiques bien pensants de l'époque. Ainsi, l'habitude se laver les mains mit cinquante ans à s'établir. Pour cela, il fallut attendre l'invention du microscope, la théorie de Lister sur les germes et finalement une nouvelle génération de scientifiques, pour que l'hygiène des mains devienne une procédure standardisée. La nouvelle génération de médecins était capable désormais d'apprécier objectivement des données cliniques : les femmes accouchées par des médecins aux mains propres survivaient mieux que celles dont les praticiens ne s'étaient pas lavé les mains. Une modification de la pratique clinique s'ensuivit.

Un exemple plus récent de découverte modifiant la médecine, faite dans les années quatre-vingt-dix, a prouvé que la plupart des cas d'ulcère n'étaient pas dus à un niveau élevé de stress comme on l'a si longtemps pensé, mais simplement à une bactérie commune. Peu acceptée au début par la majorité des médecins, elle a pourtant progressivement modifié le traitement : maintenant, la plupart des cas d'ulcère sont rapidement soignés, et avec succès, par des antibiotiques, en lieu et place d'opérations chirurgicales, d'anti-acides et de régimes qui ne fonctionnaient jamais.

En résumé, un changement conceptuel intervient uniquement lorsque une théorie en place ne peut expliquer une nouvelle donnée scientifique. Jusqu'ici, ces données ne pouvaient être comprises et acceptées qu'après la mise au point d'une théorie scientifique ad-hoc et d'un cadre dans lequel on pouvait les placer.

Au XVIIIe siècle, des paysans français rapportèrent d'étranges visions qu'ils avaient de pierres tombant du ciel ! Bien qu'il y eût de nombreux documents rendant compte de tels phénomènes, ce n'est qu'à la suite des progrès réalisés par les théories scientifiques dans la compréhension de la course des planètes autour du soleil que la réalité des météorites fut finalement acceptée.

Il en fut de même pour les foudres sphériques10 reléguées de manière similaire au rang d'hallucinations ou de phénomènes d'hystérie collective et ce, en dépit d'observations précises issues de sources aussi sérieuses que des pilotes de ligne. Elles ne seront admises par la communauté scientifique qu'après les progrès de la physique théorique qui put les expliquer.

Cela vaut également pour les études sur les expériences aux frontières de la mort que j'avais pilotées au Children's Hospital de Seattle. J'avais rassemblé les données d'enfants qui m'avaient confié leurs observations et rencontres sur le seuil de la mort. Leurs expériences possédaient de nombreux points communs : sensation de quitter leur corps physique, d'être en contact avec une conscience même si leur corps était cliniquement mort et de rencontrer un être d'amour et de connaissance universelle que la plupart d'entre-eux appellent Dieu. Ils ont aussi fait l'expérience de la lumière éblouissante et se souviennent d'avoir rencontré leurs proches décédés et même parlé avec eux.

L'expérience en elle-même transcende ce que nous considérons être l'écoulement normal du temps puisque là, elle [ l'expérience ] , comme le temps, semblent durer éternellement. Mais lorsqu'ils reviennent à la réalité que nous partageons tous, ils possèdent des informations et capacités nouvelles. Certains sont même devenus millionnaires grâce aux inventions et brevets qu'ils ont développés à partir des choses vues dans cette éternité, un état générant un savoir absolu.

D'autres mettent leurs dons extraordinaires au service d'autrui en aidant à comprendre que la mort n'est pas à craindre, mais constitue plutôt une expérience sacrée à vivre le moment venu. Au pique-nique par exemple, une jeune femme de mon étude de Seattle partageait son don en faisant les portraits des enfants. Petite fille, elle dessinait déjà des centaines de scènes de son EFM. Même si elle changeait souvent de matériau et de couleurs, elle dessinait toujours la même scène, encore et encore : en bas de la page, elle se représente auscultée par les médecins, dont mon confrère David Christopher. Le dessin est si détaillé, jusqu'à l'emplacement précis de ses mains sur sa poitrine, qu'il aurait pu provenir d'un livre sur la réanimation cardiaque. Elle se représente ensuite flottant hors de son corps et rencontrant Jésus, les anges ainsi qu'une lumière qui lui expliqua qui elle était et où elle allait.

Dix ans plus tard, elle n'avait plus grand chose à dire à ce propos, mais sa fascination pour le dessin prouve que son expérience est omniprésente dans sa vie. Elle emmène souvent ses esquisses dans les hôpitaux pour les montrer aux enfants mourants. « C'est quelque chose que je peux partager» explique-t-elle, « car cela aide les enfants et leurs parents à comprendre l'expérience à venir. Je pense aussi que cela diminue leur peur et donne de l'espoir » .

Bien qu'elle n'en parle pas elle-même, j'ai entendu dire qu'elle possède un don réel et inexpliqué pour aider les enfants à affronter la mort. Elle, comme d'ailleurs les autres enfants de mon étude, semble posséder une compréhension innée du lien existant entre le corps et l'âme.


Les traversées du tunnel

Katie sauta de la barrière du corral et vint me retrouver : « C'est super, je n'y crois pas, tout le monde est là » dit-elle, « vous savez, Dr Morse, récemment j'ai beaucoup pensé à vous et me suis souvenue de notre première conversation. Vous vous en rappelez ? »

Comment aurais-je pu oublier ? J'avais rencontré Katie quinze ans auparavant, alors qu'elle n'avait que neuf ans. Elle fut retrouvée flottant dans une piscine, le visage sous l'eau, et personne ne savait depuis combien de temps elle s'y trouvait. Je terminais mon internat en pédiatrie dans une petite ville de l'Idaho lorsque j'aidai à la réanimer. A l'époque, ce fut le cas le plus dramatique que j'avais vu et et j'étais certain qu'elle allait mourir.

Mais non. Au lieu de cela, elle se remit totalement. Lors de ma visite suivante, je me souviens de m'être émerveillé car ses yeux révélaient une intelligence qui n'avait pas été diminuée par la privation d'oxygène dans le cerveau, ce qui se produit souvent chez les noyés. Bien qu'elle eût été inconsciente dans la salle des urgences, Katie se souvenait de chaque détail du traitement reçu et des personnes qui l'avaient administré. Et lorsque je lui demandai si elle se rappelait ce qui s'était passé dans la piscine, elle me dit : « Vous voulez dire lorsque j'ai visité le Père Eternel et Jésus ? »

Cette réponse et les autres souvenirs que Katie me raconta à chaque examen médical changea à jamais ma façon de voir la maladie et la mort.

Elle avait traversé un tunnel dans lequel elle avait été rejointe par une personne lumineuse  observé ses parents dans leurs activités quotidiennes ( avec des descriptions qui se révéleront exactes... ) alors même qu'elle était inconsciente. Dans cet au-delà, elle avait été jusqu'à se faire des amis et avait de toute évidence apprécié son séjour. Et puis elle était revenue auprès de sa famille pour grandir et devenir cette adorable jeune femme qui se tenait devant moi.

« Bien sûr que je me souviens de notre première rencontre » lui dis-je, « à ce propos Katie, de quoi te rappelles-tu exactement ? »

« Oh, je me souviens de tout, de chaque détail car ces images sont gravées dans ma mémoire » me confia-t-elle. « Ma vie est plus riche grâce à cette expérience. Et je travaille tous les jours pour partager cette richesse avec ma famille et mes amis. Il y a tant de choses à faire dans cette vie. Je n'en perdrais pas une minute » .

L'attitude de Katie est typique de ces jeunes gens. Elle fut transformée par cette expérience et le prouve dans sa capacité à ressentir le champ énergétique des autres personnes.

Bien des enfants de mon étude possèdent cette faculté « innée » et naturelle de dépasser les limites communément acceptées du temps et de la matière. Certains ont même affirmé avoir vu des apparitions ( des fantômes ou des anges si vous voulez ) , et dialogué avec elles.

D'autres comme Darren, continuent d'avoir ce que j'appelle des visions prénatales. A six ans, on lui diagnostiqua un neuroblastome, sorte de tumeur maligne, diagnostic assorti d'un pronostic assez sombre. Mais Darren n'avait rien de tout cela. Il eut une vision dans laquelle sa tumeur disparaissait. Il se dessina même sans sa tumeur.

Et depuis ce jour, il est en rémission. Maintenant, c'est un véritable boute-en-train, aussi à l'aise avec les tout petits qu'avec les adultes. Il utilise son don pour guider les autres en leur donnant des conseils particulièrement « éclairés » . Personne dans cette réunion n'aurait pu imaginer que le jeune homme, qui remplissait de foin l'arrière du 4x4 pour la course de l'après-midi, était devenu séminariste afin de se dévouer aux malades et de travailler dans les hospices.

On retrouve également cette dévotion spirituelle chez Andrew, un autre de mes patients, qui m'aidait à préparer le barbecue. Entre le charbon de bois et la fumée, il m'expliquait son travail de thérapeute et d'entraîneur sportif. Il poursuivait aussi d'autres activités d'« aide » à cause de l'EFM vécue dans son enfance. « Vous savez, Dr Morse, lorsque nous avons parlé de ce que j'avais vécu pendant mon expérience, je pensais que c'était là la chose la plus naturelle au monde. Mais je n'étais qu'un bébé à ce moment. Je n'en savais pas plus. Ni que cela allait me guider tout au long de ma vie » dit-il.

Son expérience était unique dans la mesure où il n'avait que neuf mois lors des faits. Il eut un arrêt cardiaque et se retrouva flottant au-dessus de son corps. Il vola vers la salle d'attente où il vit ses grands-parents en train de pleurer. Puis, aidé par une main invisible, il parcou­rut un long tunnel sombre avant de se retrouver dans un champ qu'il découvrit en compagnie de Dieu. Le souvenir de cet événement s'es­tompa progressivement, mais pas son sentiment d'avoir une tâche im­portante à accomplir dans sa vie. « Cette expérience m'a totalement modifié et m'a rendu différent des autres» m'a-t-il déclaré, « car aussi loin que je remonte dans mes souvenirs, j'ai une tâche à accomplir dans la vie. Je suis guidé par cette lumière et par ce qu'elle m'a montré » .

Ces enfants provenaient de toutes les couches sociales, de toutes les races et de toutes les religions. Un petit garçon qui, il y a quinze ans, avait ouvert ses yeux juste après une crise cardiaque, m'avait regardé et dit : « Dr Morse, j'ai un merveilleux secret : j'ai monté les escaliers du paradis » . Si aujourd'hui il ne s'en rappelle plus, il n'en demeure pas moins qu'il a grandi pour devenir un garçon énergique dont l'intuition et la créativité le mettent à part de ses semblables. Il a peut-être oublié les escaliers, mais il est clair qu'il ira très loin.

En revanche, ceux qui s'en souviennent m'ont affirmé qu'il s'agit d'une expérience dont la signification est parfaitement claire. Une petite fille m'avait dit : « J'ai appris que la vie était faite pour vivre et que cette lumière serait toujours avec moi » . C'est le type même d'expérience qui bouleverse la vie alors que d'autres l'attendent pendant toute leur existence. Aujourd'hui, cette jeune fille écoute les autres avec beaucoup d'empathie et résout naturellement tous les problèmes.

Dans le débat sur les expériences aux frontières de la mort, tout le monde s'accorde pour dire que l'expérience en elle-même est totalement réelle car elle possède cette qualité indubitable, inoubliable et ineffable de la réalité. Pour la plupart de ceux qui l'ont vécue, il n'y aucune discussion possible. Res ipsa loquitor. Elle parle d'elle-même.

Mais malgré cela, maintenant que ces enfants étaient devenus de jeunes adultes, ils venaient me demander « Dr Morse, est-ce que tout cela était vrai ? » Une question qui défie l'âme puisque la preuve se trouve hors de portée de notre conscience. Peut-être que la réponse la plus satisfaisante est un commentaire du Dr William Wommack, l'un de mes critiques les plus sévères du Children's Hospital : « La question n'est plus de savoir si l'expérience est réelle ou pas. Car la transformation, elle, elle est bien réelle » .

En observant Marla jouer au ballon, je me suis souvenu de son cas : elle fut intégrée dans mon étude après avoir survécu à un coma Glasgow trois11, un niveau généralement associé à une mort certaine. Contrairement à son père et son oncle, Marla ne se souvenait pas de s'être noyée. Les deux hommes plongèrent à maintes reprises dans le lac pour la secourir. Mais le ciel était si couvert et l'eau si sombre que sous l'eau ils ne voyaient rien. Ce n'est qu'au dernier plongeon qu'ils l'aperçurent, et pour cause : elle était illuminée par une sorte de clarté intérieure qui les avait guidés jusqu'à son corps. Aujourd'hui cette lumière brille toujours en elle.


Connectés à vie


De nombreuses questions sans réponse subsistent encore à propos de ces expériences aux frontières de la mort. Ce que l'on sait en revanche avec certitude, c'est la zone cérébrale où elles se déroulent : le lobe temporal droit. Or dans le cerveau, peu de choses peuvent être localisées avec certitude dans un lieu précis car il est flexible et incroyable dans sa capacité à répliquer ses facultés dans différents endroits. Par exemple, les souvenirs et les aptitudes que l'on dit résider dans la moitié gauche du cerveau où se trouve notre capacité de parler, peut aussi exister dans la moitié droite. Aussi, lorsque je dis que le ciel et Dieu peuvent être perçus à travers le lobe temporal droit, je tiens à y inclure les autres structures importantes liées à ce lobe. Je pense notamment à l'hippocampe12 ainsi qu'aux autres structures limbiques qui jouent toutes un rôle dans le contrôle de la mémoire et des émotions.

Il y a une centaine d'années environ, les scientifiques ont commencé à dresser un plan des différentes régions du cerveau. Leurs recherches ont démontré que notre lobe droit, en plus de nous aider à entendre, à sentir et à goûter, est aussi capable de donner des perceptions mystiques de Dieu et d'autres capacités spirituelles, principalement celle de voir en dehors du corps, ou tout simplement de sortir de son corps.

A la fin du XIXe siècle, les anatomistes ont remarqué que les patients atteints de tumeurs au cerveau ou d'autres lésions au lobe temporal droit avaient des hallucinations complexes de gens et d'événements, projetés en trois dimensions en dehors de leur corps. D'ailleurs, une attaque touchant le lobe temporal droit peut conduire le sujet à rencontrer régulièrement Dieu ou à sortir de son corps.

Il y a presque quarante ans, le Dr Wilder Penfield, l'autorité dominante de l'époque en neurochirurgie, a découvert que la stimulation électrique d'une zone précise du lobe temporal droit déclenchait des sensations de type EFM : les sujets entendaient de la musique céleste, rencontraient des amis ou des proches morts et voyaient même leur vie défiler devant leurs yeux. Cette zone, la scissure sylvienne pour les spécialistes, se trouve dans le lobe temporal juste au-dessus de l'oreille droite. Pendant ses interventions, le Dr Penfield prenait de longues aiguilles d'acier inoxydable et commotionnait les zones internes du cerveau des patients éveillés. Il découvrit qu'en étant ainsi stimulés, ses patients avaient l'impression de sortir de leur corps, voyaient des lumières et des formes géométriques, revivaient leur vie en trois dimensions à l'extérieur de leur corps et ressentaient pratiquement tous les autres éléments classiques d'une EFM. Une des patientes dit au Dr Penfield : « Mon Dieu, je suis en train de quitter mon corps » , et, encore plus intéressant, « je suis moitié à l'intérieur, moitié à l'extérieur » .

De façon similaire, le chercheur canadien Michael Persinger, spécialiste de la conscience, découvrit que la stimulation du lobe temporal droit avec un courant électrique déclenchait les effets bénéfiques de ce qu'il a baptisé « l'expérience de Dieu » . Il alla même jusqu'à recommander à tous les êtres humains l'induction de cette expérience à travers la prière ou la méditation comme antidote à la violence, à la dépression, à la drogue et à l'effondrement de nos structures sociales, autant de fléaux qui empoisonnent notre société.

Aujourd'hui, le Dr Persinger pense que ses recherches, qui démontrent la perception de Dieu ainsi que ses effets transformateurs, peuvent être dupliquées par des études accompagnées de stimulations électriques semblables à celles qu'il pratiquait. Il a déclaré : « La possibilité d'avoir cette expérience de Dieu est une conséquence de la construction même du cerveau humain. Si le lobe temporal droit s'était développé d'une manière différente, cette expérience ne pourrait avoir lieu » .

Il va même plus loin avec cette observation révélatrice : pour la plupart, nous avons appris à compartimenter l'expérience de Dieu. Elle peut être conditionnée à se passer uniquement à certains moments ou bien dans certains endroits. Or, à cause de la relation existant entre les lobes frontaux ( ceux impliqués dans les prises de décision ) et les lobes temporaux ( ceux de la mémoire, de l'interprétation de l'expérience et de l'expérience de Dieu ) , la plupart d'entre-nous pouvons apprendre à contrôler l'expérience de la perception de Dieu et à la reproduire à volonté.

Mais d'abord pourquoi cette expérience se passe-t-elle ? Certains disent qu'il s'agit simplement d'un mécanisme primitif de défense, un mécanisme qui, au moment de la mort, est destiné à nous réconforter. D'autres pensent que cela encourage la loyauté parentale ou la stabilité à l'intérieur d'un groupe, comme par exemple une tribu ou une famille.

Cela ne veut pas dire pour autant que la foi soit juste un mélange de chimie et de physiologie cérébrale, bien au contraire : cela désigne simplement la région exacte du cerveau impliquée dans la foi.

Les autres fonctions du lobe temporal droit donnent l'accès aux souvenirs et déclenchent l'interprétation des expériences, ce qui permet aux aspects « transformateurs » ( de « l'expérience de Dieu » ) d'affecter toute la personnalité. Les zones voisines du cerveau favorisent également l'expérimentation de la lumière. Lorsque le circuit entier fonctionne correctement, la personne qui a un lobe temporal droit en ordre perçoit une lumière divine qu'elle identifie comme étant Dieu. En retour, cela entraîne des transformations profondes sur sa personnalité.

Je ne suis pas le premier à établir cette connexion. Bien d'autres avant moi l'avaient vue comme le philosophe et neuro-scientifique Arthur Mandell qui a écrit : « Le royaume des cieux peut être trouvé dans le lobe temporal droit ». Pourtant, la plupart des scientifiques le réfutent. Quelques uns, effrayés par les implications, l'ont repoussé dans un coin obscur des études scientifiques. Et il est resté là, caché comme un événement mental anormal.


La science est limitée par ce qu'elle peut admettre

L'histoire de la science a toujours été dépendante de ce que la so­ciété était capable d'admettre. Examinons par exemple l'invention si­multanée, mais indépendante, du calcul des équations par respectivement Sir Issac Newton et le grand mathématicien japonais Takakazu Seki.

Du temps de Newton, on croyait que Dieu était un créateur qui avait inventé un Univers mécanique reposant sur des lois précises révélées par les principes mathématiques tels que le calcul différentiel. Résultat : le fait que les mouvements complexes des corps célestes puissent être expliqués par des lois mathématiques représentait la preuve absolue de l'existence de Dieu.

Les Japonais, eux, ne reliaient pas la science à l'Univers. Ils avaient une vision complexe de ce dernier où Dieu, la nature et les êtres humains étaient liés et inséparables. Mais la conséquence d'une telle vision fut que les grandes découvertes du mathématicien nippon restèrent totalement ignorées de ses concitoyens. Les Japonais ne voyaient pas quel usage pratique ils pouvaient tirer de la course des planètes ou de tout autre phénomène de l'Univers, alors que nous, nous utilisons maintenant ces équations pour envoyer des fusées sur la Lune.

Les enfants que j'ai étudiés ont une compréhension instinctive des nouvelles sciences parce qu'ils ont été préparés à les comprendre par leur EFM, qui constitue ainsi un cas typique d'illumination mystique. Mes patients parlent déjà le langage des physiciens « théoriques » et des mathématiciens « chaotiques ». Ils peuvent appréhender un univers éternel dans lequel l'espace, le temps et la masse ne peuvent être séparés. Pourquoi ? Parce qu'ils ont perçu l'univers depuis une fenêtre de référence unique, hors de leur corps et tout en vivant une rencontre avec un Dieu plein d'amour.

L'un des exemples les plus spectaculaires de cette compréhension scientifique soudaine est celui d'Olaf Swendon. Olaf, un inventeur suédois, n'avait pas cru à la masse phénoménale de savoir qui l'avait envahi lors de sa vision mystique, jusqu'à la découverte officielle des particules subatomiques, les neutrinos. Lorsqu'il en entendit parler, il réalisa soudain qu'il les avait déjà vus, adolescent, lorsqu'il avait failli mourir ! Olaf représente l'une des premières illustrations de cette règle. Il eut une vision mystique  mais sans les connaissances académiques indispensables ( chimie et de physique théorique ) pour la comprendre, elle ne lui servait à rien. En revanche, avec la formation intellectuelle adéquate, les bénéfices furent considérables : Olaf est devenu multi-millionnaire car il possède aujourd'hui plus d'une centaine de brevets dans le domaine de la chimie organique.

Et ce n'est pas tout.

Son expérience aux frontières de la mort lui donna également des aperçus spirituels. En effet, il aurait pu utiliser ses connaissances pour fabriquer des gaz de combat et des armes de guerre. A la place, il se rendit compte que tout dans la vie était interconnecté, et que lui-même avait des responsabilités philosophiques et spirituelles. Pour cela, il inventa un procédé permettant d'inclure de la craie dans la pâte à papier. Le résultat ? On abat aujourd'hui nettement moins d'arbres.

Malgré tout cela, en 1995, à la conférence « Beyond the Brain » de l'Université de Cambridge, la peur subliminale qui a émergé derrière ce paradigme a été parfaitement résumée par la question du Dr Julian Candy : « Comment pouvons-nous abandonner nos principaux mythes sans tomber dans la superstition ? » Par « principaux mythes » , il entend la vision des anciens dans laquelle l'Univers n'est qu'une simple horloge géante aux actions parfaitement prévisibles.

Les nouvelles technologies ont conduit au développement de la puissance nucléaire et à la production d'énergie bon marché en quantité illimitée. Nous pouvons maintenant regarder à l'intérieur d'un corps humain pour rechercher des cancers et autres maladies ou blessures, en utilisant le système d'images par résonance magnétique nucléaire qui détecte les variations électromagnétiques les plus subtiles des tissus humains. Pratiquement chaque hôpital possède à présent un IRM, outil incroyable d'aide au diagnostic. Pourtant il a été développé sur la base de ce qui n'était encore que de purs concepts il y a vingt ans.

Je ne mets pas en cause le fait qu'il est nécessaire que la science progresse sur des bases solides et fasse preuve dans certains cas de scepticisme, voire d'une rigueur certaine, pour ne pas dire rigidité, mais notre quête de la signification de la vie et de la nature divine ne doit pas s'arrêter. A une époque, les philosophes pensaient que l'univers se trouvait sur le dos d'une tortue géante. L'astrophysicien Stephen Hawking avait parlé de cette idée du monde lors d'une conférence et fut surpris par une femme qui se leva pour lui dire qu'elle y croyait.

« Mais qu'il y a-t-il alors sous la tortue ? » demanda Hawking.

« Oh, c'est tout simple » répondit-elle, « il y a d'autres tortues jusqu'en bas » .

La réponse de cette femme était pratique à défaut d'être correcte. Nous ne sommes pas plus prêts à répondre aujourd'hui à ces questions que les philosophes antiques. Qui a fait l'Univers ? Qu'y a t-il en dehors ? Comment peut-il exister avec le vide autour de lui ? Et d'abord, d'où vient-il cet Univers ? Que s'est-il passé avant le Big Bang ? L'Univers suscite une quantité infinie de questions en attente de réponses, celles qui pourraient modifier cette notion mécanique de la nature.

Ces simples réflexions s'appliquent aussi à notre univers personnel car il y a tout autant à apprendre sur la nature de notre âme et sur ce qui la fait vivre. Tout comme l'univers autour de nous, nous sommes, nous aussi, un amalgame de questions sans réponse, la plupart d'ailleurs reliées à ce que nous appelons nos propres aspects métaphysiques. Survivons-nous après la mort ? Comment la télépathie fonctionne-t-elle ? Nos âmes peuvent-elles quitter nos corps pour voyager ailleurs ? Existe-il une manière d'atteindre mentalement nos propres capacités de guérison ? Vivons-nous comme les autres peuples ?

Ce sont toutes des questions auxquelles on peut apporter des débuts de réponses en examinant la physiologie des expériences aux frontières de la mort. Comme l'ouverture d'une porte secrète sur un monde inconnu, les EFM nous permettent de regarder avec un oeil neuf le lien entre nos cerveaux et cet univers.

Dans cette optique, on explore un nouveau changement dans lequel science et spiritualité se donnent la main pour trouver un terrain d'entente dans le cadre de l'éternelle opposition « corps-âme » .

Je trouve d'ailleurs rassurant que la science et la spiritualité soient enfin connectées et qu'elles aient besoin l'une de l'autre, mais c'est une constatation pleine d'ironie, quand on connaît l'hostilité permanente qui les a toujours opposées. Quoi qu'il en soit, nous avons suffisamment de preuves aujourd'hui pour affirmer qu'un modèle purement informatique et mécanique du cerveau ne peut expliquer la conscience humaine. La réflexion des êtres n'est pas mécanique mais plutôt connectée à des forces que nous définissons comme « divines » ou « spirituelles » . Contrairement aux ordinateurs, la conscience humaine est toujours irrationnelle. Les accès créatifs et les compréhensions intuitives représentent l'essence même de la conscience humaine et ils comblent les espaces vides en utilisant la logique et en échafaudant des théories. Nous obtenons toujours des témoignages scientifiques mettant en évidence le rôle du cerveau dans les cas de guérisons spontanées du corps, ou, encore plus extraordinaire, sa liaison avec les zones situées en dehors du crâne humain. Répartis dans divers comptes-rendus de magazines scientifiques, et ce dans dans toutes les disciplines, se trouvent des exemples de « lectures de pensées » , de télékinésie, de guérisons par l'imposition des mains, de rencontres avec des personnes décédées lors de visions, d'expériences hors du corps vérifiables et bien d'autres exemples encore. Cela prouve que le cerveau n'est pas qu'un simple ordinateur mais une partie de notre corps qui contrôle et communique de manière trop mystérieuse pour que la science puisse le comprendre aujourd'hui.

Mais la plupart des scientifiques n'aiment pas admettre une telle chose. L'un des participants de la conférence de Londres le résuma parfaitement en affirmant avec colère : « Si nous acceptions le fait que l'homme ait un esprit, nous tournerions le dos à la science et aux trois cent dernières années de progrès scientifiques. Nous perdrions tout ce que nous avons accompli » .

Face à un tel scepticisme, des universités prestigieuses comme l'University of Virginia et l'University of Connecticut explorent malgré tout les limites de la conscience en effectuant des recherches prudentes mais toujours vérifiables, y compris sur les expériences aux frontières de la mort. Il est rassurant de savoir qu'un petit nombre de précurseurs courageux aient réussi à découvrir la lisière d'un nouveau territoire et se préparent à l'envahir.

Cette invasion inclut l'adhésion à une série de faits indiscutables qui sont les bases de la recherche actuelle sur les expériences aux frontières de la mort :

1 ) Les EFM, comme les expériences spirituelles, sont réelles. Par cela, j'entends qu'elles sont aussi vraies que les autres perceptions humaines comme celles générées pas nos yeux et nos oreilles. Nous pouvons, grâce à des batteries de tests scientifiques, distinguer les maladies mentales, les maladies physiques, les états de conscience modifiés par la drogue des expériences spirituelles authentiques comme une EFM. Trois articles majeurs publiés au cours des dix dernières années dans des magazines médicaux le prouvent. Au final, des EFM ont été recréées en laboratoire et je vais les aborder un peu plus loin

2 ) Les EFM ainsi que les autres expériences spirituelles sont connectées à des cheminements particuliers dans le lobe temporal droit. Elles ne sont pas la conséquence d'un dysfonctionnement cérébral mais bien l'activité normale d'une zone spécifique de notre cerveau. Exactement comme les régions qui nous permettent d'entendre et de voir, le lobe temporal droit perçoit d'autres réalités.

3 ) Il existe d'autres réalités. Au moins deux, virtuellement identiques à la nôtre, ont été documentées en laboratoire de physique, mais seulement au niveau subatomique. Quelques physiciens théoriques ont même postulé l'existence de dix autres réalités. Il s'agit là d'un point capital. En effet, une des raisons pour lesquelles les expériences aux frontières de la mort sont mises sur le compte d'une hallucination réside dans la définition même de celle-ci, à savoir la perception de quelque chose qui n'est pas réel. Le fait que l'existence d'autres réalités soit prouvée scientifiquement implique théoriquement que les visions/perceptions expérimentées au cours d'une EFM sont donc réelles.

Le psychologue et chercheur Charles Tart résuma parfaitement les études effectuées sur les expériences aux frontières de la mort et sur la conscience : « Ce dont nous avons besoin ce n'est pas d'une nouvelle définition ou explication de la conscience mais simplement d'une carte mise à jour. Celle-ci nous permettrait de tracer à la fois les cheminements de ces nouvelles avenues et ceux pris par les sentiers traditionnels  et ceci non seulement pour voir leurs convergences, peut-être surprenantes, et les endroits où des ponts pourraient être établis, mais aussi pour obtenir un aperçu de la destination où ils mènent. Et après tout, une nouvelle carte est ce que nous apporte un changement » .


La mort dissimule une autre vie inconcevable

Il se faisait tard. Les grillons avaient commencé leurs stridulations accompagnés par les grenouilles de l'étang où des enfants essayaient de pêcher. Quelques uns des parents et moi-même avions rassemblé des morceaux de bois pour faire un feu. On entendit un « woosh » et le bois sec s'enflamma comme aspiré avidement vers les étoiles. La lumière brillante attira les enfants comme je l'avais prévu. La plupart d'entre eux m'avaient dit que celle qu'ils avaient rencontrée dans leur EFM était toujours présente à leurs côtés. Quelque fois, elle se trouvait hors de vue, mais d'autres fois elle les emplissait d'un profond sentiment de bien-être spirituel.

Ce fut une belle journée avec un excellent repas, une compagnie agréable, des jeux passionnants et des témoignages encore plus intéressants. Jonathan, un jeune homme d'origine indienne et Jane, une assistance sociale, accordaient leurs instruments pour chanter autour du feu. Jane, une enfant terriblement timide lorsqu'elle m'avait raconté son expérience il y a une quinzaine d'années, s'était transformée en une femme courageuse qui se dévouait pour travailler avec des patients mourant du cancer.

S'ils sont tous uniques, ils partagent néanmoins la certitude que dans la mort il existe un type de vie que personne d'entre-nous ne peut encore imaginer jusqu'à ce que cela nous arrive. Si vous souhaitez inclure cette lumière spirituelle et transformante dans votre vie, si vous voulez savoir qui vous êtes et où vous allez, si vous désirez avoir la même compréhension que les enfants de mon étude, vous pouvez. Le grand secret est simplement qu'il n'y a pas de grand secret. Vous n'avez pas besoin de faire constamment des exercices de méditation, de rejoindre un Ashram, ou encore de voyager au bout du monde pour votre recherche spirituelle car le véritable but de celle-ci consiste à apprendre à communiquer avec soi-même. Faites attention à vos idées et à vos faits et gestes. Ecoutez vos pensées et analysez vos émotions. Demandez-vous « suis-je heureux ? » ou « suis-je en colère ? » En comprenant vos motivations et pourquoi vous faites ce que vous faites, vous deviendrez « éclairé » .

Comment puis-je affirmer une telle chose ? Parce que cela m'est arrivé : j'ai été guéri par les leçons données par ces enfants qui sont passés de « l'autre côté ».

Il y a environ cinq ans, on m'a diagnostiqué une tension artérielle trop élevée. Une nouvelle épouvantable qui m'a aussitôt entraîné à faire la même chose que mes patients, me gaver de médicaments.

Ensuite, j'ai sombré dans une longue dépression et suis devenu hypocondriaque. Chaque nuit, dès que ma femme s'endormait, je descendais dans le salon vérifier ma tension sanguine. Bien entendu, elle était toujours élevée, d'autant que j'étais rongé par l'anxiété. Peu de temps après, ce n'est pas un mais trois médicaments que je prenais, sans aucune amélioration notable. J'ai commencé inconsciemment à hyperventiler, ce que j'interprétai bien sûr comme une aggravation de mon état, sans me rendre compte que c'était mon anxiété qui m'entraînait à respirer plus vite. Je me retrouvai donc avec des antidépresseurs à prendre en plus des pilules pour corriger ma pression sanguine qui ne changeait pas.

Mon poids, toujours un problème, a augmenté. La nuit je me goinfrais, souvent avec un second dîner, sans même goûter la nourriture. Je me créais juste une activité frénétique pour me débarrasser de toutes les pressions que je me mettais dessus.

J'étais arrivé au bout de ce que je pouvais endurer.

J'ai essayé de prier une nouvelle fois, mais sans trouver de réconfort. L'expérience spirituelle vécue lors de mon premier essai racontée dans ce livre, ne s'est pas renouvelée. Si seulement je pouvais vivre en harmonie avec cette maladie, alors je n'aurais pas de problèmes supplémentaires. C'est ce que je me disais. Puis j'ai eu une idée : dresser les dix secrets du bonheur d'après toutes les interviews de ces enfants qui avaient failli mourir. Ces « secrets » résidaient dans les habitudes mises en place dans leur vie, après leur expérience, celle qui les avait aidés à rester en contact avec leur lumière intérieure rencontrée pendant la « mort » temporaire.

Il se trouve que j'avais la liste de ces secrets quelque part dans un tiroir de mon bureau où je gardais les retranscriptions des entretiens. La plupart provenaient d'enfants et d'adultes avec lesquels j'avais parlé des transformations qui s'ensuivaient. En examinant la liste, je m'émerveillai de leur simplicité. « Pourquoi n'ai-je pas fait la même chose depuis tout ce temps ? » me demandai-je aussitôt. La réponse était pourtant simple. Ces dix secrets étaient tellement évidents que je les avais totalement oubliés. Mais maintenant que j'étais assis là, devant mon bureau, à lire la liste, je me sentis soulagé en pensant que ma vie pourrait être transformée sans pour autant être obligé de vivre, moi aussi, une expérience aux frontières de la mort.

SUITE dans le livre


Invitation à découvrir le lobe temporal droit

Vous auriez pu vous arrêter de lire dès maintenant, pour améliorer votre vie spirituelle, en suivant ces dix leçons. Mais votre curiosité a peut-être été éveillée et vous voulez en savoir plus sur ce lobe temporal droit, cet endroit de votre cerveau où habite Dieu.

C'est exactement ce qui m'arriva : j'ai commencé par me demander comment cette zone mystérieuse du cerveau pourrait devenir plus accessible et ce qui se passerait dans ce cas. Je me suis demandé ensuite pourquoi le Point de Dieu faisait partie de la physiologie humaine et si d'autres peuplades l'avaient initialement utilisé pour parler à Dieu avant de le négliger progressivement avec l'apparition de nouveaux objectifs et perspectives. Ce point nous connecte-t-il vraiment à la fabrication de l'univers ? Est-il la source de la « raison de vivre » que tout le monde à toujours essayé de découvrir ? Est-il cette part de nous qui vit après la mort du corps physique ?

Une nuit, peu de temps après que mon hypertension fut redevenue normale, j'ai commencé par imaginer une série d'essais que je pourrais écrire sur ce point cérébral. Ils examineraient dans les études scientifiques, philosophiques et les expériences personnelles une importante série de questions à propos de cette zone cérébrale, activée pendant les EFM et les expériences mystiques. Pourtant, ces questions, capitales dans le champ des expériences aux frontières de la mort ont rarement été étudiées en profondeur. Elles ont été divisées en une douzaine de points qui avaient déjà fait l'objet d'études scientifiques ou de conférences spécifiques.

Alors j'ai découvert que je me trouvais sur une piste que personne n'avait explorée auparavant, une piste qui présenterait enfin une théorie globale pour expliquer pourquoi et comment une expérience mystique avait lieu, et, encore plus important, ce qui se passait lorsqu'elle se déroulait. En quelques heures, j'avais posé les questions auxquelles devaient répondre ces trois essais :

1 ) La mémoire se trouve-t-elle à l'extérieur du corps ? Question choquante. Pourtant il n'existe aucune théorie scientifique ou médicale contemporaine expliquant ce qu'est la mémoire et comment elle est conservée.

Je parlais à un groupe de neurologues à l'University of California de Los Angeles lorsque le sujet de l'emplacement de la mémoire fut abordé. Un médecin de l'audience remarqua que si des patients comateux peuvent avoir des expériences aux frontières de la mort, et s'en souvenir, alors nous devons expliquer comment un cerveau mourant et en plein dysfonctionnement peut traiter les souvenirs à long terme. Je savais depuis mon étude sur la transformation que les enfants se rappellent de leur EFM non seulement après coup mais aussi toute leur vie.

Une réponse simple pourrait être la suivante : peut-être que nos souvenirs ne se trouvent pas dans notre cerveau. Affirmation scandaleuse a priori, mais si elle était réelle, elle répondrait alors à d'innombrables questions associées à la perception, y compris celle des fantômes, des anges, des vies passées, et même au syndrome des faux souvenirs d'enfance que se remémorent certaines personnes, alors qu'elles ne les ont jamais vécus.

2 ) La réincarnation ne serait-elle pas simplement un accès à cette banque de données universelle ? J'avais toujours considéré les souvenirs de vies passées comme des idioties et des inventions. Mais à l'époque, je n'étais pas informé des recherches de personnes aussi sérieuses que le Dr Ian Stevenson de l'University of Virginia. En lisant ses travaux, j'y ai découvert d'innombrables études de très haut niveau, mais un problème demeurait néanmoins : on n'y trouvait aucune théorie expliquant comment toutes ces vies passées peuvent cohabiter dans le cerveau d'une seule personne.

D'autres questions sur les vies antérieures provenaient de mes propres patients. Par exemple, comment un jeune garçon de deux ans et demi pouvait-il décrire dans mon cabinet, à sa mère et à moi, avec beaucoup de détails, une vie passée ? Il était trop jeune pour inventer ou raconter des histoires, d'autant qu'il venait tout juste d'apprendre à parler. Il se souvenait de quelque chose. Mais de quoi ?

Ma théorie sur les souvenirs stockés à l'extérieur du cerveau nous offre un point de vue totalement nouveau pour comprendre la réincarnation et les souvenirs de vies antérieures.

3 ) Les fantômes et les anges seraient-ils des formes d'énergie « figées » ? Ces êtres semblent venir d'une autre réalité. Les anges permettent même des communications et des interactions avec l'univers, alors que les fantômes, eux, semblent plus statiques. Dans mes travaux, j'en ai conclu qu'ils sont également perçus par notre lobe temporal droit.

Mais que perçoit exactement le lobe temporal droit ?

Les spécialistes de physique théorique du laboratoire de Los Alomos et du National Institute of Discovery Science avec lesquels je travaille m'ont expliqué que les énergies que nous dégageons sous forme de pensée et de comportement ne disparaissent pas, mais survivent quelque part dans la nature. Si cela est exact, peut-être que nos énergies deviennent une partie de cette banque de données universelle, parfois perçues comme des anges ou des fantômes par notre lobe temporal droit.13

4 ) Existe-il un profil de personne capable de communiquer avec cette base de données universelle plus facilement que le reste d'entre-nous ? J'ai émis l'hypothèse que notre lobe temporal droit représente notre faculté biologique à communiquer avec Dieu et avec cette mémoire universelle. Si cela est exact, alors cela implique que certaines personnes soient plus « douées » que d'autres. En observant des gens qui semblent avoir des lobes droits extraordinairement ouverts, j'ai découvert qu'ils ont souvent eu une EFM, ou des visions, soit dans leur enfance, soit à l'âge adulte qui ont déclenché leur talent mystique. Est-il possible qu'une telle expérience puisse activer le lobe temporal droit ? Mon étude sur la transformation semble dire oui et nous apprend qu'ils ont quatre fois plus d'expériences spirituelles vérifiables que ceux qui n'en ont jamais eu. Est-il possible d'imaginer qu'une vision ou une EFM permette soudainement aux gens de découvrir une zone de leur cerveau qu'ils n'utilisaient pas auparavant ? C'était incontestablement le cas de Joe McMonagle, qui faillit mourir à l'armée. Maintenant, il est devenu l'un des « visionnaires à distance » de la CIA14 après avoir réussi à dresser une carte précise d'une installation balistique secrète russe en la «visualisant» simplement dans son cerveau et ce, dans un bureau sans fenêtre situé en Californie.

5 ) Les coïncidences existent-elles ? Cela semble être une question idiote puisqu'on en vit régulièrement. Pour moi, elles tournent toujours autour des maladies. Lorsqu'un enfant devient sérieusement souffrant par exemple, un fait singulier dans la vie familiale sera vu comment l'élément déclencheur de la maladie. A un jeune patient qui venait d'entrer à la maternelle, on diagnostiqua une leucémie. Les parents pensèrent que la cause et l'effet étaient imbriqués : quelque chose à la maternelle était responsable de cette leucémie. Pourtant, la maladie s'était déclenchée des mois avant que le diagnostic ne fût fait, et donc avant l'entrée de l'enfant à la maternelle. Mais je ne pouvais pas convaincre les parents. Dans leur désespoir et leur colère, ils se fixèrent sur l'idée qu'un grave problème de pollution à l'école avait causé la leucémie. Ceci est un exemple typique de pensée magique, ou comment trouver une explication à ce qui a dérapé. Il illustre aussi le besoin puissant que nous avons tous de trouver des connections et d'attribuer une signification aux choses importantes de notre vie.

Alors la question « Une coïncidence peut-elle exister ? » se réfère à une autre, bien plus profonde : « Est-ce que nous, êtres humains, créons des significations pour nous-mêmes dans un univers par ailleurs totalement incompréhensible et aléatoire ? » , ou bien : « Existe-t-il une sorte de fil conducteur que nous pouvons découvrir si nous sommes suffisamment ouverts et conscients ? »

Lorsque les enfants me disent qu'ils ont appris au cours de leur expériences aux frontières de la mort « que les coïncidences n'existent pas » , et ils me le disent souvent, cela signifie qu'ils ont appris que la vie possède effectivement un fil conducteur et un sens profond, bien au-delà de ce que nous, humains, pouvons lui attribuer.

Ma question donc est de savoir si oui ou non il existe un concept scientifique tout comme il en existe un spirituel. Ces enfants font-ils une magistrale déclaration scientifique et métaphysique, lorsqu'ils affirment que tout dans la vie possède une raison et une signification, et que les coïncidences n'existent pas ? Scientifiquement, cette question a également posé des problèmes à Albert Einstein et à Richard Feynman. J'espère, quant à moi, pouvoir contribuer à l'étude de cette question capitale.

6 ) Au fait, qu'est-ce que l'intuition ? Nous parlons tous très facilement de notre voix intérieure ou de l'instinct de notre conscience. Et c'est Gavin de Becker, expert en sécurité, ancien garde du corps de plusieurs présidents des Etats-Unis et auteur du livre « The Gift of Fear » , qui nous demande de ne pas minimiser, ou mettre de côté, l'un de nos sens les plus importants, l'intuition. Il a le sentiment qu'apprendre à l'utiliser est bien plus important qu'être en possession d'un gilet pare-balles ou d'un pistolet.

Lorsque j'ai commencé mes études de médecine, mes professeurs avaient pour habitude de dire : « Il y a une chose qu'on ne peut pas vous apprendre : faire confiance à votre instinct et écouter ce qu'il a à vous dire » . Maintenant je me demande si l'intuition ne serait pas finalement un mélange de talents médiumniques, tels que la télépathie, la vision à distance, la prémonition et la communication directe avec Dieu.

Mais alors, mon étude sur les EFM infantiles indiquerait-elle que nous pouvons nous entraîner à utiliser nos instincts de manière plus consciente ? Les chercheurs ont spéculé par exemple sur le fait de savoir si nos ancêtres chasseurs n'étaient pas plus adaptés que nous à la vision à distance, à la télépathie et à la perception du futur. Peut-être qu'en nous reposant trop sur notre lobe temporal gauche, là où se trouve le langage, nous avons oublié les possibilités offertes par notre lobe temporal droit.

Après avoir utilisé avec succès les dix secrets des « transformés » pour mes problèmes de santé, mon esprit se focalisa sur les questions de guérison :

7 ) Pourquoi les prières aident-elles certaines personnes gravement malades ? Il existe aujourd'hui plusieurs études extrêmement sérieuses qui prouvent l'efficacité de la prière. La plus connue d'entre-elles a été réalisée dans les années quatre-vingt par Randolph Byrd, un cardiologue du San Francisco General Hospital. Cette étude, la toute première du genre sur les effets médicaux de la prière, a découvert que les patients cardiaques pour qui on avait prié avaient guéri 10% plus vite, et mieux, que ceux pour lesquels personne n'avait prié. Un total de 393 sujets fut utilisé pour cette analyse très controversée. L'observation de Byrd a été répétée en 1998 par d'autres médecins au Kansas City's Mid-America Heart Institute avec cette fois 990 patients. Leurs résultats sont presque les mêmes : ceux pour lesquels on avait prié ont guéri 11% plus vite.

Une étude qui a été répliquée est difficile à nier, bien que les médecins qui aimeraient le faire soient très nombreux. Si la seule variable est la prière, alors celle-ci est donc un médicament, n'est-ce pas ? On comprend alors que les docteurs ne puissent pas, ou ne veuillent pas l'admettre puisque cela implique une guérison sans médicaments.

J'ai, pour ma part, longtemps cru que chaque cellule de notre corps possédait une forme d'énergie, une « forme morphique » , qui détermine des facteurs tels que la taille, la forme et la santé. La théorie biologique moderne sous-entend que notre ADN n'est que la réflexion holographique d'un champ énergétique plus profond qui existe dans la nature, un champ qui donne à toute chose vivante la forme qu'elle possède. J'ai donc été très excité à l'idée que la prière puisse affecter cette forme morphique et j'ai voulu explorer cet aspect de la guérison.

8) Que sont vraiment les interactions spirituelles ? Je sais que celles-ci peuvent avoir un profond effet de guérison du corps. Dans les études sur les personnes spontanément guéries d'un cancer ou d'autres maladies auto-immunes, on découvre toujours la présence d'une EFM, d'une sortie hors du corps ou d'une expérience similaire. Quant aux personnes qui possèdent d'authentiques dons de guérison, elles déclarent, elles aussi, avoir eu une EFM ou quelque chose de semblable dans leur passé.

Tout ceci indique bien que le lobe temporal droit est impliqué, d'une manière ou d'une autre, dans la régulation de ces guérisons en communiquant avec les « formes morphiques » du corps ( ou énergies guérisseuses ) . Mon but consiste à explorer le fonctionnement de cette interaction.


Quand l'inutilité dissimule une découverte majeure

En examinant ces questions, j'ai réalisé que la plupart des réponses approximatives semblaient théoriques, et très souvent peu pratiques. Comme l'étude du Dr Byrd, ces questions ne représentent qu'une zone limitée d'exploration que les médecins auraient d'ailleurs préféré voir en dehors du domaine médical. Toutefois, par expérience personnelle, je sais que ce domaine peut intégrer très rapidement de nouveaux concepts. Lorsque j'avais commencé mon étude


SUITE DANS LE LIVRE.........

HRM-BUDIVINECX
21 €







Table des Matières


Revue de Presse Page 3


Préface du Dr Charles Jeleff Page 11


Préface du P. François Brune Page 13


Introduction à la version française Dr Morse Page 15


La découverte du « Point de Dieu » Page 21

Où se trouve le Point de Dieu ? Page 23

J'étais l'un de ces médecins totalement sceptiques Page 24

Tester ma propre prescription Page 25

Une promesse tenue aux conséquences inattendues Page 27

Chercher du feu avec une bougie allumée Page 29



1 Pique-nique aux frontières de la mort. Page 31

Toute découverte entraîne une résistance Page 33

Les traversées du tunnel Page 35

Connectés à vie Page 39

La science est limitée par ce qu'elle peut admettre Page 41

La mort dissimule une autre vie inconcevable Page 47


2 Tester ma prescription Page 49

Les dix secrets des « transformés » Page 51

Que s'est-il passé ? Page 56

Les leçons de la Lumière Page 57

Invitation à découvrir le lobe temporal droit Page 58

Quand l'inutilité dissimule une découverte majeure Page 65


3 La mémoire existe-t-elle en dehors du cerveau ? Page 67

Mode d'emploi de la mémoire Page 69

Connexion entre la mémoire et l'EFM Page 70

La mémoire est un réseau neuronal Page 71

Les souvenirs stockés à l'extérieur du corps Page 72

Notre réalité est mathématiquement palpable Page 74

Les souvenirs sont stockés autour de nous Page 76


4 Preuves absolues de vies antérieures Page 81

Comprendre les vies antérieures Page 82

Une vie passée confirmée Page 84

Le Pr Ian Stevenson, universitaire des vies antérieures Page 85

Des souvenirs qui remontent sous hypnose Page 86

Des cas de vies passées inexpliquées Page 88

Toutes les expériences convergent Page 90

Des taches de naissance comme preuve absolue Page 91

Croire à la réincarnation Page 92


5 Traces de l'énergie universelle Page 95

Le lobe temporal connecté au savoir absolu Page 96

Le lobe temporal droit permet de « voir à distance » Page 97

« Voir » à travers le temps et l'espace Page 98

Les conclusions de l'APSR Page 99

Les souvenirs des souris collés dans un labyrinthe Page 102

Une vie passée transformée en timbre-poste Page 103

Quand des journalistes happent l'énergie universelle Page 106

Les « visites » post-mortem sont similaires aux EFM Page 108

Un lobe temporal droit ouvert Page 112


6 Comprendre la fabrication de l'Univers Page 115

Nous sommes « holographiques » ... Page 116

... et le paranormal devient alors normal Page 117

Traiter l'information avec le lobe temporal droit Page 119

Vision à distance & synchronicité Page 121

La synchronicité liée à l'ouverture du lobe droit Page 122

Preuve scientifique que l'esprit peut changer la matière Page 124

Le lobe temporal déclenche la synchronicité Page 125

Quand des millions d'esprits pensent à la même chose Page 125

Energie sexuelle refoulée aux conséquences... Page 126

Voir le futur ? Page 128



7 Le lobe temporal droit peut guérir le corps Page 131

La prière est-elle un remède ? Page 133

Un code génétique qui se répare tout seul Page 134

L'acte de prier compte Page 135

Comprendre la prière Page 137

Un effet biologique sans les molécules Page 137

Autres guérisons sommaires par l'esprit Page 139

Théorie sur l'effet placebo Page 141

Des milliards de points de lumière pour survivre Page 144

La puissance du lobe temporal droit Page 145

« Je remplis mon corps de lumière blanche » Page 146

L'hypnose n'est pas obligatoire Page 148

« L'énergie bouillonnante » qui guérit Page 148


8 Se servir du lobe temporal droit Page 151

Le corps électrique Page 154

Les six lois de la guérison Page 155

Notre esprit et notre corps sont interconnectés Page 157

Les dix règles des champs morphiques Page 158

Système immunitaire et EFM Page 167


9 Ecouter votre le temporal droit Page 169

L'activité normale du lobe droit est l'intuition Page 170

Autres fonctions du lobe droit Page 171

La clé de la sécurité personnelle Page 172

Utiliser le lobe droit au quotidien Page 174

Du lobe gauche au lobe droit Page 175

Des messages fluides passent par le lobe droit Page 176

Interaction massive au niveau spirituel Page 178

Intégrer notre cerveau rationnel et notre... Page 179

Le mode d'emploi du cerveau Page 180

Inverser les pôles Page 181


Bibliographie Page 183



1H. Hecaen, P. Gallois, E. Overlacq, P. Hautecoeur, J.-F. Dereux, et bien d'autres...
2 John C. Eccles « Evolution du cerveau et création de la conscience » , Fayard, 1992.
3 Ce sont de telles théories qui rendent crédibles la réalisation d'appareils à capter les ondes du passé, comme le « chronoviseur » du Père Ernetti. Voir le livre « Le nouveau mystère du Vatican », Ed. Albin Michel, 2002.
4 Membres du Grec-B (Groupe d'études des champs biologiques).
5 NdT: Acronyme français de NDE -near death experience.
6 NdT: Le Dr Morse fait allusion aux enfants américains qui ne mangent que des "cochonneries" à n'importe quelle heure de la journée.
7 NdT: Aux Etats-Unis, les programmes des chaînes TV commerciales sont interrompus toutes les 5 minutes par la publicité.
8 Célèbre prédicateur américain.
9 Paru chez Robert Laffont en 1992.
10 NdT: Foudres complexes et très rares, parfois en forme de sphère.
11 NdT: graduation sur une échelle de quinze. A quinze: état de vigilence normale.
12 NdT: Cinquième circonvolution temporale située à la face inférieure du lobe temporal.
13 NdT: Voir à ce sujet «la théorie des mêmes» (comment naît et grandit une idée) dans "Le Principe de Lucifer" de Howard Bloom. Ed. Le jardin des Livres 2001.
14 Central Intelligence Agency.

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