dernieres paroles du christ - l'evangile ultime
HRM-BULDPC
21 €

Note de l'Editeur

Rares sont les livres sur le Christ qui nous apprennent autant de détails sur l'étude de sa vie et de ses paroles. Encore plus rares les auteurs qui ont effectué un travail original de recoupement historique et linguistique. De toute évidence, ce livre apporte une contribution majeure à l'ensemble des titres déjà publiés sur Jésus depuis deux siècles.

Herbert Ziegler avait entrepris la tâche titanesque de mettre de l'ordre dans les propos du Christ avec une méthode nouvelle. Justement, il est mort à la tâche, dernier sur une longue liste d'écrivains qui avaient déjà analysé au cours des siècles passés, timidement, pour ne pas offusquer le Pape, la superposition des évangiles afin d'en isoler les différences et les contradictions. Au XVIIe siècle, cela s'appelait par exemple le Concordat des évangiles, sujet qui passionnait Louis XIV en personne et qui n'avait pas hésité à généreusement financer le père Le Roux. Ainsi, Mr le curé d'Andeville, du diocèse de Chartres, rédigea sa Concorde des Quatre Évangiles, officiellement dédiée ( à la demande du roi ) à Madame la Marquise de Maintenon et publiée en 1712.

Le livre que vous tenez entre les mains aurait donc fasciné le Roi Soleil, car, pour la première fois, les propos du Christ ont été réunis dans une chronologie nouvelle et prodigieusement originale. Deux biblistes - hellénistes - ont réussi un travail aussi fastidieux l'Américain Richmond Lattimore, mort en 1984, et le génial Anglais Hugh Schonfield, décédé en 1988.

Schonfield, également spécialiste de l'alphabet hébreu, avait lui aussi identifié une source commune aux quatre évangiles, celle que les scientifiques allemands, les premiers à l'avoir vue, ont baptisé '' la source '' ou encore '' Q '' pour die Quelle en allemand. Si Herbert Ziegler ne parle pas, ou peu, de l'apôtre Pierre, Hugh Shonfield, lui, a toujours pensé que la source originale, la fameuse '' Quelle '', n'était ni plus ni moins que l'ensemble des propos tenus par le Christ notés par Pierre lui-même ( quand il avait le temps ), propos qu'il a ensuite racontés régulièrement aux autres apôtres...

Rien de plus normal !

La '' Source '', cette fameuse source, n'est finalement que le rocher solide sur lequel reposent les autres évangiles, y compris celui de Thomas.

Vous en avez toutes les preuves dans ce livre et on peut vérifier chaque citation une par une.

Le travail de Ziegler est unique, et on lui pardonnera bien volontiers son égarement ridicule à vouloir nous expliquer que le Christ n'est pas mort sur la croix, mais après, comme si quelqu'un, en plus d'un poumon perforé, avec les mains, et surtout les pieds fracassés et cloués, aurait pu tranquillement se lever le lendemain, d'un bon pied si j'ose dire, et quitter son tombeau au petit matin simplement parce qu'on lui aurait donné de puissants anesthésiques !

Comme tous les exégètes modernes, il ne supporte pas le surnaturel ( des contes de fées pour enfants ) et encore moins ce que l'on appelle les Anges, ici les Anges du Tombeau, Anges qu'il remplace par deux Esseniens parce que ces derniers étaient toujours vêtus de blanc... Quel dommage que Ziegler soit mort avant d'avoir vu en 2010 la restitution totale en 3D par Ray Downing du corps et du visage de l'homme qui se trouve sur le Saint Suaire ( pour History Channel TV www.history.com/shows/the-real-face-of-jesus ). Même la technologie dernier cri XXIe siècle de la NASA ( pour recréer le relief précis des cratères sur Mars ) s'est fracassée contre le mur du surnaturel christique.

Mais ce qu'il y a d'encore plus étrange, c'est qu'à la lecture de ce livre qui réunit ENFIN tous les propos du Christ de manière linéaire et sans ajouts, texte rédigé par un adversaire du surnaturel, Jésus et son tombeau n'en sortent que plus grandis... et finalement encore plus mystérieux.

Pierre Jovanovic
Éditions Le Jardin des Livres
A LIRE ABSOLUMENT

HRM-BULDPC
21 €

Herbert Ziegler

Elmar R. Gruber





traduit de l'allemand par


Marc Géraud




Les dernières

paroles du Christ




L’Évangile Primordial



Ce que Jésus a réellement dit

La découverte et la nouvelle traduction

des paroles authentiques de Jésus








Le jardin des Livres

Paris


Traduction française

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~ Préface ~



J'ai reçu au printemps 1998 une lettre de Suisse. Son expéditeur, un certain Dr Herbert Ziegler, avait lu le livre Das Jesus-Komplott que j'ai écrit en collaboration avec Holger Kersten. Ziegler était convaincu que nous étions parvenus à des connaissances qui constituaient la pièce manquante dans le puzzle de sa propre recherche et de sa propre quête.

En tant qu'auteur, on reçoit beaucoup de lettres : nombre d'entre elles sont fatigantes, nombre d'entre elles sont utiles, et nombre d'entre elles indiquent le chemin de nouvelles pensées et de nouvelles directions de recherche. Kersten et moi avons reçu beaucoup d'écrits qui nous ont fatigués, aidés ou orientés. Je ne connaissais pas Herbert Ziegler, ni son livre Malheur à vous, hypocrites, qui avait été publié un an après notre Jesus-Komplott. Pourtant, j'ai senti à travers les quelque lignes de sa lettre quelqu'un qui présentait des pensées importantes, discrètement et pourtant pénétré de la certitude de celui qui s'est voué à la tâche de toute une vie.


Le problème de Ziegler était facile à définir, mais difficile à résoudre. Il ne s'agissait ni plus ni moins que de la mise au jour des paroles propres de Jésus. Il voulait, à partir de la substance infiniment variée des textes du Nouveau Testament, distiller l'essence dans laquelle l'image du monde et les doctrines du Jésus authentique devaient nous parvenir sans fard. Et il s'agissait vraiment de distillation. Ce que je ne savais pas à l'époque, c'est que Ziegler était chimiste, et appliquait la méthodologie claire des sciences de la nature à la critique des textes religieux. On sera tenté de demander : un chimiste errant sur une fausse route ? Rien n'est plus faux. Il est plus juste de dire que Ziegler, pendant toute une vie, a été un chercheur de sens religieux « égaré » dans la science de la nature. Je conseillai à mon correspondant de continuer à travailler à sa nouvelle traduction des vraies paroles de Jésus à partir du texte original grec et à ne pas craindre de les chercher et de les mettre au jour là aussi où elles n'avaient pas été admises dans le Canon des évangiles, notamment dans l'évangile apocryphe de Thomas, qui contient sans nul doute beaucoup de paroles authentiques de Jésus. Ziegler admit mes propositions et se mit infatigablement au travail.


Quelques mois passèrent sans nouvelle de Suisse. Enfin, je reçus une lettre de la fille d'Herbert Ziegler qui me faisait part de la mort de son père en août 1998. Ma tristesse fut extrême. J'avais beaucoup désiré un échange de pensées intense avec lui et j'attendais avec un intérêt ardent une publication de son œuvre. Je fus d'autant plus apaisé de savoir qu'il avait atteint son grand but. Peu avant sa mort, il avait pu terminer le travail de la néo-traduction de ce qu'il entendait par vrai Évangile de Jésus – l'Évangile Primordial. Il avait demandé à ses enfants dans son testament de me donner le manuscrit pour que je puisse l'éditer. Un désir que je promis sans hésiter de réaliser. Quand j'eus entre mes mains le manuscrit, je compris qu'il était réellement devenu ce que j'avais espéré : la continuation naturelle de la quête du Jésus authentique.



Tout auteur qui affirme avoir trouvé quelque chose de fondamentalement nouveau sur les débuts du christianisme est d'abord regardé avec scepticisme. On a tellement écrit sur ce thème depuis presque deux mille ans que l'on pourrait croire qu'il doit être impossible de trouver quelque chose de nouveau. Et pourtant, le seul fait que chaque année, d'innombrables livres viennent s'ajouter à la littérature sur Jésus et les origines du christianisme, montre que nos connaissances sont toujours bornées, et peuvent toujours être élargies de façon décisive.


Les progrès les plus importants et sûrement les plus stimulants ont cependant été faits ces dernières années, dans le décryptage des paroles authentiques de Jésus. Le résultat est étonnant : les énoncés que l'on peut effectivement lui rapporter peuvent être rassemblés en quelques pages. Autant les informations sur Jésus qui nous sont parvenues directement sont peu nombreuses, autant le message qui y est communiqué paraît clair et impressionnant. Et Herbert Ziegler a apporté une contribution importante qui nous permet aujourd'hui de nouveau de percevoir la vraie voix de Jésus.


Herbert Ziegler est né en 1916 à Innsbruck. Après son baccalauréat en 1935, il décide de devenir jésuite. Il achève ses études de philosophie au collège des Jésuites de Jersey et s'est efforcé de vivre selon les règles de l'ordre, mais est entré de plus en plus en conflit avec sa propre conviction de la liberté et de la confiance dans la foi. Il reconnut alors qu'il ne pouvait plus harmoniser le statut de jésuite à son aspiration spirituelle à la liberté. Après cinq ans, il quitta de ce fait, dans les meilleures dispositions, l'ordre des jésuites.


C'est pendant la guerre qu'il commença ses études de chimie. Il voua alors à cette activité toute sa vie professionnelle. Lorsqu'il prit sa retraite en 1974, il évacua les livres de chimie et se consacra à l'étude de l'Évangile avec le même esprit systématique que celui qui le guidait dans ses recherches scientifiques. Il se tourna même vers l'étude historico-critique des Évangiles, qu'il concevait comme la plus grande contribution à l'évolution culturelle de l'humanité. C'est elle seulement qui a permis de découvrir avec une certitude scientifique le message authentique de Jésus. Sous la houlette du célèbre exégète Herbert Haag, il étudia de 1981 à 1993 le Nouveau Testament en suivant toutes les règles de l'art.


Ziegler était inébranlablement convaincu que les paroles de Jésus véhiculent le message de la délivrance de tout mal. Il les considérait comme une déclaration d'amour universelle au monde. « L'histoire de notre monde », écrivait Ziegler peu avant sa mort dans une lettre d'adieu à ses amis, « en dépit de toutes les énigmes et de toutes les obscurités, est une gigantesque histoire d'amour entre Dieu et nous les hommes. » C'est sous cette perspective que l'on doit comprendre la mission intérieure profondément éprouvée à laquelle Ziegler se sentait lié dans son travail scientifique sur la Bible. La recherche critique avait mis au jour une image de Jésus que Ziegler délimite ainsi :


« Jésus annonçait sa bonne nouvelle du royaume de Dieu avec une indépendance souveraine, comme quelqu'un qui a tout pouvoir de le faire. Mais il ne dit pas qu'il était le fils de Dieu. Jésus sillonna le pays en faisant le bien et suscita partout l'émoi, mais il ne fit aucun miracle, il rejetait même les signes miraculeux. Il était aussi en tant que Juif obédient aux conceptions et au milieu de son époque. Toutefois, il ne s'y fondit pas, mais brisa et transgressa l'habitude. Il était issu de petite condition, mais il annonçait des idées propres qui mettaient en mouvement le monde, sur lesquelles on ne pouvait se tromper, qui transcendaient les points de vue, les concepts et les institutions religieuses données. Il mit à la place du principe de la force et de la violence le commandement de l'amour sans distinction. Il incitait les pauvres à se réjouir – et disait à ceux qui se sentaient justes que les prostituées et les publicains mal famés entreraient avant eux dans le royaume de Dieu… Mais l'Église interpréta la crucifixion de Jésus comme un sacrifice expiatoire pour les péchés de l'humanité, destiné à réconcilier le Dieu offensé  que par son pareil, par le sacrifice de son fils divin : donc par un sacrifice humain qui est à la fois sacrifice divin. Quel abîme avec l'image que Jésus a tracée de Dieu dans sa parabole du père du fils perdu !


Pour construire un pont au-dessus de cet abîme, Ziegler entreprit de séparer, dans le texte biblique, le matériel authentique des élaborations et adjonctions ultérieures. Il espérait par son travail contribuer à ce que l'Église, après deux mille ans d'errance fondée sur la théologie, veuille témoigner de sa compréhension et puisse elle-même retourner au message originel de Jésus. Il écrivait : « J'adjure l'Église institutionnelle d'écarter la suffisance supérieure de son infaillibilité, de se situer sans réserve par rapport au Jésus de l'histoire et de s'y soumettre »


Un souhait noble, mais seulement « pieux ». Un souhait à vrai dire qu'expriment beaucoup de ceux qui ont été déçus par l'Église institutionnelle. Mais un souhait qui est condamné à échouer en raison d'un malentendu. Ce malentendu a trait au lien entre le christianisme et la doctrine de Jésus. Le christianisme, dont l'Église se présente comme le régisseur, ne s'intéresse pas à la doctrine originelle de Jésus, à sa doctrine propre. Seule la doctrine de Paul intéresse l'Église institutionnelle – le mythe d'un être divinisé, le « Christ », qui finalement ne reprend la figure historique de l'homme sage Jésus que pour prouver l'incarnation de cet être ( sa merveilleuse descente du ciel et sa remontée au ciel ). Le paulinisme n'a pas besoin de plus pour se légitimer et introduire dans le monde une doctrine qui se trouve loin, étonnamment loin, irrémédiablement loin, des exposés de Jésus. Ce sont les gens, beaucoup de « chrétiens », qui sont intéressés par les doctrines de Jésus, qui veulent entendre la nouvelle de l'Évangile Primordial et ont un besoin profond de suivre ces vues simples qui pourtant décident de tout.


L'Église institutionnelle n'y a aucun intérêt, oui, elle ne peut pas y avoir d'intérêt parce qu'elle se priverait ainsi de la justification de sa propre existence. Un christianisme sans Christ n'a pas besoin de représentants de Dieu sur terre dotés du pouvoir de remettre les péchés.


Ce que Herbert Ziegler considérait « sans doute comme le plus grand défi devant lequel l'Église se soit jamais trouvée »3 restera donc un désir irréalisé. L'Église ne se voit absolument pas confrontée à ce défi. Elle ne le fera d'ailleurs jamais. Mais si chez les chrétiens la conscience s'éveille de cet énorme abîme qui se trouve entre l'homme « Jésus » et la forme mythique du « Christ », entre les vraies paroles de Jésus et le mythe de Paul, entre la vie exemplaire de Jésus et la gestion et la défense de son pouvoir par l'Église institutionnelle, alors le problème rattrapera l'Église, et même la dépassera. L'Église institutionnelle, j'en suis convaincu, ne se réformera pas fondamentalement pour correspondre à l'Évangile Primordial. Une capacité à se réformer à ce point est simplement impensable. Mais elle sera peut-être elle-même marginalisée, elle sombrera au rang de « secte » pour fondamentalistes pauliniens.


Vers la fin de sa vie, quand Ziegler était occupé par la préparation de son travail sur l'Évangile Primordial, il est parvenu à la même idée. Il m'écrivait dans une lettre du 21 mai 1998 :


« Le comportement de l'Église institutionnelle autour du thème du ''Suaire de Turin'' illustre qu'elle ne repose plus sur le fondement ''Jésus de Nazareth'', mais qu'elle s'enchevêtre dans le système de théologie, de dogmes, de morale, de juridiction, de rituel et de puissance, qu'elle a elle-même forgé, et s'est ainsi engagée dans le processus d'une perte progressive irréversible de son autorité. Les gens se questionnent de plus en plus, indépendamment de l'Église, sur le thème ''Jésus de Nazareth'', et ils découvrent eux-mêmes quelle signification il a pour eux. »


Par sa nouvelle traduction et sa mise au jour des paroles authentiques de Jésus, c'est Herbert Ziegler qui offre justement aux hommes cette possibilité de se confronter d'une façon approfondie, indépendamment de l'Église, avec l'homme Jésus et sa doctrine originelle.


Elmar R. Gruber


Partie I







Le décryptage de

l'Évangile primordial



De l'abord critique des saintes écritures

par Elmar R. Gruber


« Ces évangiles ne peuvent pas être assez

précautionneusement lus  chaque mot ».

Friedrich Nietzsche

L'Antéchrist


~ 1 ~

À la recherche du Jésus historique




~ Situation pitoyable des sources

Il est indubitable que la quête de la personne « Jésus », de sa saisie historique, est aussi fascinante que frustrante. Elle a tenu en haleine pendant des siècles les chercheurs et les savants. Pourtant, cette quête est loin d'être achevée. De nouvelles méthodes de recherche historico-critique permettent de nouveaux aperçus. Les écrits trouvés, antiques et importants, ne sont encore que partiellement exploités. Il y a sûrement encore dans les archives immenses des bibliothèques, des cloîtres et avant tout du Vatican, des découvertes à faire, et même l'archéologie mettra à jour un matériel nouveau relatif à ce thème.

Et pourtant, cette recherche reste frustrante. La signification extraordinaire que Jésus revêt dans la vie d'innombrables personnes fait un contraste éclatant avec un matériel utilisable livré par les sources susceptibles de nous donner des renseignements certains sur sa vie et ses faits et gestes. Dans les livres qui ont été rédigés dans les deux premiers siècles de notre ère, on ne trouve guère de référence à l'homme Jésus. Les sources plus anciennes sont exclusivement des écrits théologiques qui présupposent la foi en Jésus Christ, Messie et Fils de Dieu. Elles sont donc inutilisables pour apprécier des faits historiques fondés. La situation des sources est tellement pitoyable que la science n'est pas capable jusqu'à présent d'indiquer ne serait-ce que l'année de la naissance de Jésus.

Il semble que Jésus soit presque parfaitement inconnu ou au moins qu'il n'ait pas été digne d'être mentionné chez les historiens contemporains. En dehors des écrits bibliques canoniques et apocryphes, l'homme Jésus n'est rien de plus qu'une note de bas de page de l'histoire. Nous avons certes conservé cinquante livres du contemporain de Jésus, Philon de Judée ( 20 av. JC – 50 ap. JC )  matériel très intéressant sur l'histoire, la philosophie et la religion, mais il ne mentionne nulle part dans ses écrits Jésus, bien qu'il parle abondamment de Pilate.


Même l'historiographe juif du premier siècle, Juste de Tibériade, de Tibériade près de Capharnaüm, où Jésus est censé avoir souvent séjourné, ne transmet rien à propos de Jésus dans sa vaste chronique, qui s'étend de Moïse jusqu'à l'époque contemporaine. De même, du côté romain, les grands historiens et biographes comme Suétone et son ami Pline le jeune se taisent à propos de Jésus. Dans une lettre à l'empereur Trajan de l'année 110, Pline le jeune ( 62-113 ) parle certes de chrétiens en Bithynie, mais ne dit pas un mot sur le fondateur de leur secte. Suétone (70-140) avait, en tant que chef de la chancellerie de l'Empereur Hadrien, accès aux archives de l'État. Il passa au crible les documents et remarqua seulement que sous l'empereur Claudius ( 41-54 ) les Juifs ont été chassés de Rome, parce que, sous l'influence d'un certain « Chrestos », ils avaient causé du désordre.


La mention de Jésus que l'on trouve aussi chez Tacite ( 155 ou 116 ), le dernier grand historiographe romain du IIe siècle, est décevante et peu utilisable. Dans ses Annales ( 117 ou 118 ), il parle de la « superstition dévastatrice » des chrétiens qui ramènent leur nom à un certain Christus.


L'empereur Néron, pour contrer les rumeurs disant qu'il avait ordonné l'incendie de Rome en 64, avait « présenté comme responsables des gens que le peuple haïssait en raison de leur mauvaise réputation et qu'il appelait chrétiens, et il décréta contre eux des punitions choisies. Christus, dont ce nom provient, avait été exécuté du temps de l'Empereur Tibère, sous le préfet Ponce Pilate »4. Ce rapport date de 80 à 90 ans après la crucifixion et s'appuyait sur des récits en cours dans le IIe siècle. Comme partout à Rome, Tacite considérait « Christus » comme un nom propre.


L'historiographe juif Joseph Ben Mathias, qui était devenu citoyen romain et avait pris le nom de Flavius Josèphe publia en 93 son ouvrage Antiquités Juives, une sorte de vision du monde depuis la création jusqu'à l'accession au pouvoir de l'Empereur Néron  ce livre est censé rendre familier les lecteurs non juifs avec l'histoire des Juifs. Il y décrit de façon détaillée la politique et la société de l'époque de Jésus, et parle de Jean le Baptiste, d'Hérode et de Pilate. Quand il décrit la lapidation d'un homme nommé Jacob, il mentionne Jésus comme son frère : le grand prêtre Ananos « déposa plainte contre le frère de Jésus, que l'on appelle Christ – son nom était Jacob – et contre quelques autres, pour crime contre l'État, et les livra pour être exécutés par lapidation. »


Dans le 18e livre des Antiquités Juives, nous pouvons pourtant lire une phrase étonnante :


« À cette époque vivait Jésus, un homme sage, si on peut l'appeler un homme. Il accomplit des actes inouïs, enseignait beaucoup d'hommes qui accueillaient avec joie la vérité, et gagna à lui beaucoup de Juifs et aussi des Grecs. Il était le Christ. »


Ce célèbre Testimonium Flavianum, Témoignage de Flavius, qui décrit Jésus comme un homme faisant des miracles et comme un maître écouté, ne provient toutefois assurément pas de la plume de Josèphe. Dans l'Antiquité plus tardive, l'intérêt pour Jésus était grand, et pour les théologiens chrétiens, il était indispensable qu'un chroniqueur si exact de l'époque ait écrit quelque chose sur Jésus. C'est pour cette raison qu'ils firent un faux Testimonium Flavianum au IIIe siècle et l'insérèrent à l'endroit approprié dans les Antiquités Juives. L'opinion qui y est exprimée fait un contraste marqué avec les conceptions de Josèphe. Le fait de dire qu'il est « Christus » et que sa nature n'avait pas été qu'humaine est un indice net, au demeurant maladroit, du travail d'un faussaire de l'Église.


Nous touchons ici déjà toute la problématique qui s'ouvre à l'historien : pratiquement, pas d'indice utilisable en dehors des écrits bibliques, et là où paraît une mention détaillée, celle-ci se révèle une falsification. Ce qui reste, ce sont les textes bibliques, qui posent à vrai dire un tout autre défi à l'esprit critique des savants. Distinguer ici les faits des fictions, les indices biographiques des légendes, l'histoire de la théologie, peut sembler un travail de Sisyphe, sans perspective de succès. Pourtant, la recherche valait la peine, et le succès est apparu. L'homme Jésus pouvait, moins dans ses actes qu'avant tout dans ses paroles, être trouvé sous l'écorce des textes du Nouveau Testament.


Il est certain que la relation avec le Jésus historique est complexe. L'image que les Évangiles tracent de lui se mêle facilement avec ce portrait historique qui est caché derrière les couches de texte et ne peut être déployé qu'avec peine. Karlheinz Deschner, dans son œuvre monumentale indubitablement importante, Histoire criminelle du christianisme5, où il détruit pour ainsi dire lui-même sa propre argumentation, en donne un exemple. Il apporte d'abord la preuve bien connue qu'en dehors des Évangiles, on ne trouve tout bonnement rien à lire sur la personne de Jésus, ce qui place derrière l'historicité de la figure de Jésus au moins un grand point d'interrogation. En même temps, il montre avec éloquence et en utilisant un matériel abondant comment les premiers Chrétiens et les théologiens ultérieurs ont falsifié et modifié les Évangiles. La fiabilité du Nouveau Testament est donc grandement obérée. Il suit là les arguments de la recherche historico-critique sur la Bible, qui voit essentiellement dans le Nouveau Testament « une collection d'anecdotes » ou « des légendes d'un culte », « des histoires édifiantes et distrayantes », dans lesquelles « la foi est tout, l'histoire n'est rien ».


Cela n'empêche pas Deschner de croire reconnaître une « erreur de Jésus » dans le fait qu'il est fortement influencé par l'apocalyptique juive. En ce qui concerne la foi chrétienne qui en résulte, il résume : « Le germe de cette foi est justement l'erreur de Jésus concernant la fin du monde directement imminente » (ibid., p. 72). Ainsi, Deschner rend de nouveau historique Jésus en le faisant passer par la porte de derrière, pour pouvoir lui imputer ce reproche central. Il est vrai que l'historicité de Jésus peut être attachée avant tout à ses paroles.

Mais justement, les passages des Évangiles qui font apparaître un Jésus apocalyptique, la recherche moderne l'a montré, sont des adjonctions provenant d'une élaboration rédactionnelle plus tardive des Évangiles. Ce n'est pas Jésus qui se trompait quant à la fin du monde qui était imminente, mais un certain groupe de ses partisans, qui ont poétiquement attribué postum à leur maître ces traits et ces énoncés apocalyptiques. Le Jésus primordial6 – l'homme Jésus authentique – n'avait aucun intérêt pour les spéculations apocalyptiques. Naturellement, il s'y est confronté, parce qu'elles sévissaient de son vivant en Palestine d'une manière que l'on ne pouvait que voir et entendre. Jésus avait fait la connaissance de leur forme la plus marquée au début de son ministère public, chez Jeans le Baptiste.



~ Les débuts de la critique scientifique de la Bible

Jusque très avant dans le XVIIIe siècle, les textes du Nouveau Testament – y compris pour les esprits relativement critiques – étaient au fond intangibles, car ils étaient considérés comme des écritures saintes.

La confrontation critique avec la Bible a commencé seulement en 1500 après Jésus, avec la Réforme. Mais foncièrement, elle modifia encore peu de choses. Pourtant, la Réforme a préparé le sol à une confrontation érudite avec les textes bibliques, par-delà la pure foi. Les chercheurs catholiques en revanche ont été empêchés jusqu'à aujourd'hui, par une décision du Concile de Trente au milieu du XVIe siècle, de pratiquer un examen complètement libre du Nouveau Testament. Il y est dit que « personne, dans les affaires de foi et de morale, qui relèvent de l'édifice de la doctrine catholique, n'a le droit d'expliquer la Sainte écriture contre le sens que la Sainte Mère l'Église a reconnu et reconnait, à laquelle il revient de juger du vrai sens et de la véritable exégèse des Saintes Écritures ».

En cela, la Sainte Mère l'Église – c'est-à-dire : les chefs de l'Église catholique – est sans doute la plus mal placée pour examiner l'authenticité historique des textes. Au premier Concile du Vatican encore, en 1870, le dogme de l'infaillibilité de la Bible fut confirmé. Le tabou touchant au rapport érudit avec le Nouveau Testament fut donc principalement brisé par le parti protestant, il est vrai seulement dans le sillage de l'Aufklärung, quand la confrontation critique avec l'histoire et les documents historiques se fut emparée de ce thème lui aussi.


Le point de départ de cette évolution doit être vu dans le courant principal de la philosophie de cette époque : soumettre tous les intérêts humains importants au dictat de la raison. La pensée religieuse ne devait pas y faire exception. On parle dans ce contexte de « déisme ». Ce que l'on appelle le déisme anglais a exercé une influence particulière sur la science biblique naissante au sens propre.


Des chercheurs des Lumières anglaises, comme John Locke, 1632-1704, Matthew Tindal, 1657-1733, et Thomas Morgan, 1680-1743, soutenaient l'idée que le Nouveau Testament devait, comme tout document humain, sans aucun préjugé, être considéré dans son contexte historique. L'Église romaine considéra comme un affront contre la source divine de l'Écriture sainte le fait que les déistes commencent par indiquer que le Nouveau Testament contient des idées fausses, comme par exemple l'attente de la fin imminente du monde. Reconnaître que le texte biblique ne représente objectivement pas une unité était aussi une épine dans l'œil des gardiens de la religion.


Peu à peu, les déistes dépouillèrent les rapports bibliques de leur prétendue unicité. Ils montrèrent que même la figure de Jésus avait été développée littérairement en étroit rapport avec les prédicateurs itinérants, partout actifs à l'époque dans l'espace hellénistique. Des réactions particulièrement virulentes du côté de l'Église provoquèrent alors les notes de Charles Blount, 1654-1693, dans sa traduction de la Vie d'Apollonius de Tyane », 1680. La biographie du néo-pythagoricien Apollonius de Tyane, qui était presque un contemporain de Jésus, et était considéré comme un magicien et un imposteur louche, montre de nombreux parallèles étonnants avec les histoires que l'on raconte à propos de Jésus dans les Évangiles : il prophétisait, guérissait les malades, chassait les démons, rappela une morte à la vie, fut d'une façon merveilleuse délivré de son cachot, et vénéré après sa mort comme un héros ou un dieu. Blount attira l'attention sur les concordances, et son ton ironique ne peut guère être resté caché aux croyants. Mais la conséquence fut que les savants se tournèrent avec plus d'attention vers les récits de miracles du Nouveau Testament.


Dès lors, les déistes inscrivirent sur leur fanion la critique rigoureuse des miracles et événements « surnaturels ». Il fut vite clair que certains miracles dans le Nouveau Testament étaient formés selon les récits qui avaient alors cours sur les actions des célèbres « faiseurs de miracles » de l'Antiquité, comme Épiménide, Pythagore, Empédocle et même Platon, que l'on a considéré après sa mort comme un fils d'Apollon. On racontait d'Empédocle qu'il avait guéri des malades, éveillé des morts, invoqué des tempêtes et prédit le futur. La ressemblance avec les miracles attribués à Jésus est parfois stupéfiante. Pensons seulement au passage dans lequel Jésus incite Pierre à jeter de nouveau le filet pour attraper des poissons ( Lc 5:1-7 ). Elle est la reprise d'un récit mettant en scène Pythagore qui prédit aux pêcheurs de Crotone combien de poissons ils attraperaient s'ils jetaient encore une fois leurs filets dans l'eau ( Porphyre, De vita Pythagorea, § 25 

Les thèses des déistes anglais influencèrent décisivement les penseurs français Voltaire, 1694-1778, et Montesquieu, 1689-1755, qui tous deux vécurent quelque temps en Angleterre. Ils les ramenèrent en France comme des éléments constitutifs et fondèrent avec elles une forme moderne de critique de la religion, qui devint aussi une pierre de base de l'athéisme philosophique.


En Allemagne, les thèses des déistes anglais influencèrent avant tout une direction de « théologie naturelle ». Dans ce domaine du savoir dit « physicothéologique », les savants cherchèrent à situer dans un cadre théologique les connaissances des sciences de la nature en plein développement et les rapports bibliques. Le porte-parole de ce courant était Johann Albrecht Fabricius, 1688-1736. C'est de son entourage le plus proche que vint l'impulsion la plus importante pour la science moderne de la Bible, c'est-à-dire de son gendre, Hermann Samuel Reimarus, professeur de langues orientales à Hambourg, 1694-1768.


Reimarus bouscula la recherche du Jésus historique d'une manière qui plaçait dans l'ombre tout ce qui avait précédé en matière de sagacité critique et d'aperçus surprenants. Il travailla vingt ans à son Apologie ou écrit apologétique pour les vénérateurs rationnels de Dieu, dans lequel il soumettait le Nouveau Testament à une analyse critique. Mais Reimarus garda ses connaissances pour soi. Il redoutait à juste titre de SUITE DANS LE LIVRE


Le “Notre-Père” selon

l'Évangile Primordial :


Père !

Que l'on te témoigne un respect sacré !

Que ton royaume vienne !

Donne-nous aujourd'hui ce dont nous avons besoin pour vivre !

Pardonne-nous nos fautes, comme nous avons pardonné à ceux qui ont fauté contre nous !

Et préserve-nous de la grande tentation


~ Table ~

5..........Note de l'éditeur

9..........Préface d'Elmar Gubler

17..........Partie I Le décryptage de l'Évangile primordial

par Elmar R. Gruber

19..........Ch. 1 À la recherche du Jésus historique

19 ~ Situation pitoyable des sources

24 ~ Les débuts de la critique scientifique de la Bible

30 ~ Progrès et crises dans la recherche sur la vie de Jésus

39..........Ch. 2 Comment les Évangiles se sont formés

39 ~ Paul et la tradition de Jésus

46 ~ L'heure des prophètes

50 ~ Transmission orale et premières notations

55 ~ Les écrits se rencontrent – Naissance du canon

60 ~ Des siècles de discorde autour des Saintes écritures

65..........Ch. 3 Un nouveau Jésus L'effroi des fondamentalistes

65 ~ L'évangile des paroles perdu apparaît

73 ~ Le vrai Jésus entre en scène

80 ~ Résultats du « Jesus-Seminar »

87..........Ch. 4 Le Jésus de l'Évangile Primordial

87 ~ L'essence de l'évangile primordial

92 ~ L'« Homme sage doué de compréhension »

98 ~ Un orateur agressif et outrancier

102 ~ De la présence du Royaume de Dieu


109 Partie II Ce que Jésus a réellement dit La découverte et la

nouvelle traduction des paroles authentiques de

Jésus par Herbert Ziegler

111...........Ch. 5 Introduction

111 ~ La Raison

113 ~ La recherche scientifique du contenu de vérité des

textes évangéliques transmis

120 ~ Ce qui précède et environne l'Évangile de Jésus

122 ~ Dieu, l'amour humain, amour d'un Dieu insondable

123 ~ La forme rédactionnelle du texte de la traduction


125............Ch. 6 L'ÉVANGILE PRIMORDIAL


125 ~ 1 les prédications effrayantes de jean

126 ~ 2 la bonne nouvelle de jésus

126 ~ 3 premiers disciples

127 ~ 4 réjouissez-vous !

127 ~ 5 nouvel ethos

128 ~ 6 ayez confiance !

130 ~ 7 pardonnez, alors seulement priez !

130 ~ 8 regardez impartialement le monde !

131 ~ 9 ne condamnez pas !

131 ~ 10 soit dieu, soit l'argent

132 ~ 11 écoutez-moi !

133 ~ 12 tournant des temps

134 ~13 dieu est votre père

134 ~ 14 phrases isolées

135 ~ 15 ne mêlez pas le nouveau et l'ancien !

136 ~ 16 la lampe

136 ~ 17 le semeur

136 ~ 18 le grain de semence

137 ~ 19 le grain de moutarde

137 ~ 20 le blé et la mauvaise herbe

138 ~ 21 le filet de pêche

138 ~ 22 le levain

138 ~ 23 la drachme perdue

139 ~ 24 la brebis égarée

139 ~ 25 le fils perdu

141 ~ 26 le serviteur endetté

142 ~ 27 le festin dédaigné

143 ~ 28 le fils du propriétaire de vigne

144 ~ 29 les travailleurs dans la vigne

145 ~ 30 les serviteurs audacieux et le serviteur anxieux

146 ~ 31 le trésor caché

146 ~ 32 la perle précieuse

147 ~ 33 deux fils

147 ~ 34 les fiancées vierges avisées et sottes

148 ~ 35 l'ami

149 ~ 36 le juge et la veuve

149 ~ 37 l'intendant avisé

150 ~ 38 le samaritain charitable

151 ~ 39 le pharisien et le publicain

152 ~ 40 à capharnaüm

153 ~ 41 institution des douze

153 ~ 42 infatigablement en chemin

154 ~ 43 retrouvailles avec nazareth

154 ~ 44 un centurion romain

155 ~ 45 avec des gens de mauvaise réputation à table

156 ~ 46 jeûner ?

156 ~ 47 les disciples de jésus enfreignent le sabbat

156 ~ 48 jésus guérit pendant le sabbat

157 ~ 49 division des esprits

158 ~ 50 jésus et jean le baptiste

160 ~ 51 si vous priez…

160 ~ 52 le plus important : la confiance

161 ~ 53 talitha kum

162 ~ 54 aide-moi, afin que j'aie confiance !

163 ~ 55 la confiance qui déplace des montagnes

164 ~ 57 la volonté de dieu, non la « sainte » tradition !

165 ~ 58 qu'est-ce qui est impur ?

166 ~ 59 un signe d'attestation de dieu ?

167 ~ 60 profession de foi de pierre

168 ~ 61 vers la livraison

168 ~ 62 la suite de jésus

169 ~ 63 serviteur de tous

170 ~ 64 mariage et célibat

171 ~ 65 si vous ne devenez pas comme les enfants…

171 ~ 66 un rival ?

171 ~ 67 la porte dans le royaume de dieu

172 ~ 68 pas de domicile

172 ~ 69 adieu à la galilée

172 ~ 70 n'ayez pas peur !

174 ~ 71 résolument en chemin

174 ~ 72 appel à la conversion

175 ~ 73 encore une fois le sabbat

175 ~ 74 martha et marie

176 ~ 75 chez le riche zachée

176 ~ 76 guérison du mendiant aveugle bartimée

177 ~ 77 en apercevant jérusalem

178 ~ 78 entrée dans la ville

178 ~ 79 confrontation dans le temple

179 ~ 80 la question des pleins-pouvoirs de jésus

180 ~ 81 la question de l'impôt

181 ~ 82 la question de la vie éternelle

182 ~ 83 la question du plus grand commandement dans la loi

182 ~ 84 la question du messie

183 ~ 85 le destin du temple

183 ~ 86 une femme adultère

184 ~ 87 une femme oint jésus

184 ~ 88 préparations à l'arrestation

185 ~ 89 repas d'adieu

186 ~ 90 dans le domaine de gethsémani

187 ~ 91 arrestation

188 ~ 92 devant le sanhédrin juif

188 ~ 93 reniement de pierre

189 ~ 94 devant le préfet romain

190 ~ 95 la moquerie des soldats

190 ~ 96 crucifixion

191 ~ 97 intervention de sauvetage par joseph d'arimathie

192 ~ 98 la tombe vide

193 ~ 99 retrouvailles de jésus avec marie de magdala

194 ~ 100 retrouvailles de jésus avec ses disciples

196 ~ 101 adieux de jésus et mort de jésus


1Ziegler, 1993, p. 18.

2Ziegler, 1993, p. 22.

3Ziegler, 1993, p. 22.

4 Tacite, Annales, XV, 44.

5 Deschner, 1990, p. 72 sq.

6 Gruber et Kersten, 1994.

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