notre dame de l'apocalypse

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« Vous savez , si le Vatican révélait le 3secret, les églises seraient immédiatement remplies de fidèles à genoux »


Père Malachi Martin, 1998


« Le "Secret de Fatima" doit être enterré dans l'endroit le plus caché, le plus profond, le plus obscur et le plus inaccessible du monde ».

Cardinal Ottaviani, 1967



« J'aurais aimé révéler le 3e secret de Fatima, car ce serait un tel choc chez les gens que les confessionnaux de toutes les églises, cathédrales et basiliques seraient pleines à craquer même le samedi soir ».

Père Malachi Martin, 1997



« Le quatrième Ange répandit sa coupe sur le soleil, et il lui fut donné de surchauffer les hommes par ses ardeurs  ainsi les hommes furent surchauffés d'une chaleur torride, ils maudirent le nom de Dieu qui peut déclencher ces fléaux, et ne voulurent pas se repentir, ni le glorifier ».

Apocalypse de Jean, 80






Communiqué de presse du Vatican envoyé

à l'agence portugaise ATI en 1960

 

Le troisième secret de Fatima ne sera pas publié. L'Église reconnaît l'apparition de la Vierge à Fatima, mais Elle ne souhaite pas prendre la responsabilité de garantir la véracité des mots que les trois pastoureaux disent avoir entendus de la Vierge.


Au lecteur :



Les Égyptiens rapportent que le soleil avait quitté sa course.


Les Grecs rapportent que le soleil avait quitté sa course.


La Vierge a montré à Fatima le soleil quittant sa course.


Je dédie ce livre à la mémoire du Dr Malachi Martin, prêtre, linguiste, assyriologue, paléographe et diplomate du Vatican, sans lequel je serais totalement passé à côté de la vérité.

Pierre Jovanovic



Mes remerciements à  Jacques Attali et à Christian Vander pour leurs interviews.


~ 1 ~

Saint Malachie ne profite jamais





Voici cinq ans, j'avais trouvé tout à fait par hasard un livre d'occasion intitulé Les Prophéties des Papes de Malachie, publié à Paris en 1968 par un certain Raoul Auclair. Je me souvenais vaguement que cette prophétie datant du Moyen-Âge était en réalité une liste contenant les 111 noms de tous les papes qui occuperont le trône de saint Pierre et que le dernier verrait... l'Apocalypse. Par simple curiosité, j'ai feuilleté l'ouvrage en me demandant ce que l'auteur avait bien pu broder, en plein Mai 68, sur un pape à venir en... 1978,  et qui aura la malchance d'être « rappelé par le Seigneur » quelques jours après son élection en tant que représentant sur cette terre de ce même Seigneur ! Et, je dois l'avouer, la lecture de la notice, comme celle des commentaires de l'auteur, m'ont sidéré : Malachie avait simplement qualifié le pape Jean-Paul Ier « De la moitié de la lune »De medietate lunae ). Quant à Raul Auclair, il parlait d'un maléfice :

« Et c'est le maléfice de la lune, étendu à la moitié du monde dont nous menace ce redoutable oracle (...) La devise ne pourrait-elle pas concerner quelque événement qui aurait la lune pour objet. L'homme est à l'instant de porter une main sacrilège sur le ciel1».


De la moitié d'une lune décrivait bien une fatalité. Le pauvre cardinal Albino Luciani a été trouvé mort quelques semaines après sa prise de fonction. Triste, mais beau destin quand même car devenir pape n'est pas donné à tout le monde. À l'époque cependant, son décès avait fait sensation et l'ensemble de la presse mondiale s'était précipitée sur les prophéties de Malachie pour vérifier la concordance. Jean-Paul Ier a été élu sous une moitié de lune ( 25 août ) et mort sous une autre moitié (28 septembre ), le calendrier lunaire de 1978 le prouve. Quant à son collaborateur direct, le cardinal Villot, il est né ( ça ne s'invente pas ) à Tassin la Demie-Lune2! Villot a d'ailleurs assuré l'intérim jusqu'à l'élection de Jean-Paul II... Daniel Réju, historien spécialiste de Malachie, a rappelé la surprise du monde chrétien de l'époque :


« Ce matin, 29 septembre 1978, vers 5h30, le secrétaire particulier du pape, le père Magee, est entré dans la chambre à coucher du pape Jean-Paul I. Ne l'ayant pas trouvé dans la chapelle comme d'habitude, il l'avait cherché dans sa chambre et l'a trouvé mort dans le lit, avec la lumière allumée, comme s'il lisait. Le médecin, immédiatement accouru, a constaté le décès, intervenu probablement vers 23 heures, le 28 septembre, par mort soudaine, dû à un infarctus aigu du myocarde ».


Ce laconique communiqué du Vatican, tombé sur les téléscripteurs, repris par les chaînes de radio et de télévision des cinq continents, plongeait le monde entier, et la chrétienté en particulier, dans la consternation la plus totale. Stupéfaction, incrédulité, émotion, angoisse, les mots manquent pour décrire les sentiments variés et confus qu'éprouvèrent les hommes lorsqu'ils apprirent cette nouvelle tellement inattendue, quasiment impensable la veille même. Le 6 août au soir, Paul VI rendait l'âme. Le 28 septembre, Jean-Paul I son successeur s'éteignait à son tour. Celui qui quittait ainsi ce monde, Jean-Paul Ier, jusqu'alors l'unique souverain pontife à avoir choisi un prénom composé dans l'histoire de la papauté ( ce que d'aucuns avaient interprété comme un mauvais augure ) après un règne de 33 jours, correspondait à la 109e devise de saint Malachie, De medielate Lunae.3


Conséquence logique : depuis, Malachie est plus que jamais vu comme le doigt de saint Pierre en personne. Pour l'anecdote, en 1958 lors du conclave qui allait élire le 107e pape annoncé comme pasteur et marin, le cardinal de New York, Francis Spellman, s'était dépêché de louer un bateau et de passer ses journées à monter et descendre le Tibre qui divise Rome en deux, afin de coller à la prophétie de Malachie ! C'est l'archevêque de Venise, pasteur et marin bien avant l'heure du conclave, qui a été élu. Mauvais perdant, le cardinal Spellman a déclaré à la presse américaine à propos du nouveau Jean XXIII : « Celui-là, ce n'est pas un pape ! Il devrait plutôt vendre des bananes ». Le pape Pie VI4 lui, a même fait mieux : il a émis des médailles commémoratives avec sa devise de Malachie ( Peregrinus Apostolicus ) sous son portrait. Inutile de souligner qu'au dernier conclave de 2005, comme d'habitude, tous les cardinaux avaient consulté la liste avant de se rendre à Rome, histoire de vérifier s'ils avaient une chance. C'est ainsi que la presse italienne a rapporté que tous les cardinaux riaient sous cape lorsque les deux principaux candidats, le cardinal Ratzinger et le cardinal Martini, n'ont pu être départagés. En effet, la gloire de l'olive collait assez bien à Martini, et beaucoup ont voté pour lui uniquement en l'honneur du cocktail aux olives bien connu de tous les barmen. Mais l'Intelligence Supérieure veillait au grain...






Cependant, c'est la définition du numéro 110, Jean-Paul II, qui est stupéfiante, De labore Solis ( de l'éclipse solaire, ou du labeur du soleil ). Ce brave moine qui vivait dans les heures sombres du Moyen-Âge ne pouvait décemment pas savoir que le très solaire cardinal Woytola viendrait au monde un jour d'éclipse solaire, le 18 mai 19205 et qu'il sera enterré pendant une éclipse du soleil. Cela ne s'invente pas. Décemment, il ne pouvait voir de choses aussi précises avec autant de siècles d'avance, fut-il le plus grand médium de son époque. Est-il un véritable messager divin, obéissant à un plan ordonné par l'Intelligence supérieure ? On peut pencher en faveur de cette possibilité surtout avec sa description de Religion Dépeuplée pour le pape de la Première Guerre mondiale Benoît XV ( 1914 - 1922 ). Cette dernière définition est la preuve, s'il en fallait une, de son génie visionnaire. Pourtant, Malachie s'était contenté d'attribuer une simple phrase en latin, motto, à chaque pape. Le seul à bénéficier de plusieurs lignes est celui de la Fin des Temps :


« In persecutione extrema Sacrae Romanae Ecclesia sedebit Petrus Romanus qui pascet oves in multis tribulationibus  civitas septicollis diruetur  populum ».



Pour tous ceux qui ont perdu leur latin :


« Pendant la dernière persécution que souffrira la Sainte Église Romaine, siégera Pierre le Romain  il paîtra les brebis au milieu de nombreuses tribulations. Celles-ci terminées, [ Rome ] la ville aux sept collines sera détruite  peuple6».


On comprend dès lors pourquoi ces lignes tracées à la plume d'oie voici 900 ans planent encore aujourd'hui sur Rome comme une nuée de corbeaux au-dessus d'un cimetière écossais. Faut-il ajouter qu'à cause de la Prophétie de Malachie bien des gens retiennent aujourd'hui secrètement leur souffle, en priant chaque jour pour qu'il n'arrive rien de grave à Benoît XVI, sans parler de tous ceux qui affirment haut et fort sur d'innombrables sites Internet que nous vivons les dernières années avant la fameuse Apocalypse car le 111e et dernier pape de Malachie est en poste en ce moment même. Techniquement donc, selon ce marqueur, nous sommes entrés « dans la Fin des Temps ».





Notons quand même, et c'est très ennuyeux pour nous parce qu'elle nous rapproche de l'issue fatale, que les cardinaux élisent toujours le candidat le plus âgé, et cela pour que cette place fort enviée devienne vacante le plus rapidement possible. Benoît XVI par exemple a été le deuxième « plus vieux élu à ce poste » en 2000 ans. Dans le cas de Jean XXIII, les éminences avaient aussi fait le bon choix : le « vendeur de bananes » est mort au bout de quatre ans et demi seulement. Mais leur meilleur choix de tous les temps à bien été Jean-Paul Ier ce qui permet de dire que l'Intelligence Supérieure qui a dicté la liste à Malachie suit son plan à la lettre : le 109e a duré un peu plus d'une « moitié de lune ».

Cependant, je n'aurais jamais écrit ce livre si une autre prophétie, encore plus précise, ne m'était pas revenue à l'esprit, celle, incroyable, donnée par la Vierge en 1962, à une petite fille qui n'en demandait pas tant. Incroyable à nouveau car, 16 ans avant les événements ( !! ) elle avait rapporté les propos suivants :


« Après la mort du pape Jean XXIII, il y aura encore trois papes, et l'un d'eux aura un règne très court. Après cela, viendra la Fin des Temps, mais pas la Fin du Monde ».


Après Jean XXIII, les catholiques ont eu Paul VI, puis Jean-Paul Ier, suivi de Jean-Paul II. Cela fait bien 3 papes. Cette prédiction de la Vierge ( publiée dans tous les journaux et livres bien avant 1978 ) recoupe celle de Malachie. C'est notre second marqueur. Benoît XVI serait donc bien le dernier pape de cette liste qui n'annonce rien de bon ! Ajoutez à cette prophétie insensée, une autre apparition du XIXe siècle ( à La Salette ) dans laquelle la Vierge avait prédit qu'un pape ferait l'objet d'une tentative d'assassinat ( développée dans un autre chapitre ) et on se retrouve dans un film gothique avec des vieux parchemins, des moines fous comme dans Le Nom de la Rose d'Umberto Eco et une Vierge qui annonce l'Apocalypse comme dans le livre de saint Jean. Vous mélangez le tout et vous obtenez un cocktail explosif en conjonctures et hypothèses pour les neurones, le tout sur fond de siège pontifical éjectable...


Mais comment ce mystique irlandais né en 1094 et canonisé en 1199 pour sa sainteté, a-t-il eu cette liste ? On ne sait pas grand chose de Maolmhaodhog O’Morgair, hormis qu'il a été ordonné prêtre en 1119 et qu'il est devenu le vicaire d'Armagh, puis l'évêque de Connor en 1124. Ses parents l'ayant mis sous le patronage du dernier prophète biblique, Malachie, il était logique que ce prénom l'ait en quelque sorte prédestiné à une carrière de prophète de la Fin des Temps. En effet, le Livre de Malachie termine l'Ancien Testament, comme l'Apocalypse de saint Jean termine le Nouveau Testament. Malachie et Jean semblent être voués à « terminer » les temps. Selon sa biographie sans grand intérêt écrite par Bernard de Clairvaux, notre homme était connu pour sa capacité à guérir les malades et surtout celle de prédire l'avenir. Pour l'anecdote, il a prédit le lieu et l'année de sa propre mort comme celle de bien des gens qui avaient croisé son chemin, une sérieuse indication de son aptitude insensée à « voir » le futur et le poids du destin... Au sommet de sa carrière, il a pris la décision de se retirer dans le petit diocèse de ses débuts, Down, afin de retrouver la vie monastique cistercienne de sa jeunesse. La légende affirme que c'est sur la place saint Pierre en 1139 qu'il a eu une vision-extase de chaque pape à venir et de son œuvre, et cela jusqu'à la fameuse Fin des Temps7 qui se caractérise par la destruction de la ville de Rome. Pour compliquer les choses, sa liste n'a été rendue publique que 452 ans après sa mort, c'est-à-dire en 1595, et cela de manière purement accidentelle, par le bénédictin-bibliothècaire Arnold de Wion, dans son Arbre de Vie ou Lignum Vitae ornamentum et decus Ecclesiae8, sorte de Who's Who monastique. Il s'agit d'une simple notice de dictionnaire à la lettre D comme Down :


Saint Malachie, Irlandais, évêque de Down. Moine de Bevehor et archevêque d'Arnagh.

Après avoir occupé ce siège plusieurs années, il abdiqua vers l'an du Seigneur 1137 et retiré sur le siège de Down, il y demeura jusqu'à la fin de sa vie. Il mourut le 2 novembre 1143 d'après sa Vie par Saint Bernard.

Il reste sous les numéros 315, 316 et 317, trois lettres adressées à lui par Bernard.

Lui-même, dit-on, a écrit quelques opuscules dont je n'ai rien vu hormis une certaine Prophétie des Souverains Pontifes. Celle-ci, parce qu'elle est courte, qu'elle n'a jamais été, que je sache imprimée, et que beaucoup désirent la connaître, je la reproduis ici.


Frère Arnold ne pouvait s'imaginer que la simple idée de publier cette fastidieuse liste ferait par la suite couler des hectolitres d'encre et donnerait une sorte de fil conducteur du siège pontifical. Et si on admet que Malachie a bien eu une expérience mystique qui l'a plongé dans le futur, alors ce n'est plus d'une prophétie qu'il s'agit mais bien d'un avertissement. Si on le suit à la lettre, après le règne brillant de Jean-Paul II, Rome risque d'être très agitée. Mais là, ouf, deux écoles s'opposent. La première, l'école latine, a toujours affirmé que la liste des 111 papes de Malachie est exacte et que la Fin des Temps commencera avec le 111e à savoir Benoît XVI. Comme on l'a vu, cela correspond aussi aux « déclarations » de la Vierge à La Salette, et à Garabandal en 1962 : Conchita Gonzales, l'une des petites voyantes, avait rapporté : « La Vierge m'a dit qu'il n'y aura plus que trois papes ». Pour la Vierge donc, Benoît XVI n'est pas un vrai pape, ou bien il est ''Le'' Pierre le Romain de saint Malachie. La seconde école, l'anglo-saxonne, soutient que le dernier pape, le fameux Pierre II, n'arrivera qu'après le décès de « la gloire de l'olivier » ( Benoît XVI ). Cette affirmation a été principalement répandue par Peter Bander, professeur de théologie à Cambridge, avec son livre Les Prophéties de Saint Malachie et Sainte Columbkille publié dans le monde anglo-saxon en 1970. Donnant comme prétexte un obscur texte médiéval sans en préciser la source, il a ajouté un 112e pontife, ce qui donne selon lui : Jean-Paul I, Jean-Paul II, Benoît XVI et le futur Pierre II.





Question : pourquoi Malachie se serait-il pris la tête à laborieusement dresser la liste précise de 111 papes à venir pour justement oublier le 112e, le plus important ? Mais en admettant qu'il y ait encore un autre pape, le Petrus Romanus, encore faudrait-il un cardinal suffisamment idiot pour prendre le nom de Pierre II après son élection.

Daniel Réju, auteur du livre Les Prophéties de Saint Malachie, mort des Papes et Apocalypse remarquait déjà il y a 30 ans que Malachie pesait très très lourd dans la balance pontificale, même si son nom n'était jamais officiellement prononcé :







« Il convient d'envisager une curieuse coutume de l'Église, par crainte, "superstition", respect d'une tradition dont le sens est oublié, ou volontairement tu : aucun souverain pontife n'a jamais choisi le nom de Pierre pour monter sur le trône pontifical. On suppose même que l'adoption d'un prénom pontifical a été prévue pour éviter à un prélat nommé Pierre, accédant au souverain pontificat, d'avoir à porter ce prénom.

Or c'est quand même du trône de Pierre dont il s'agit, du disciple du Christ, du fondateur de l'Église romaine.

Logiquement, le nouvel élu devrait se faire une joie de se placer sous un tel patronage. Pourtant ceci ne se produisit jamais : aucun prélat ne choisit Pierre comme prénom pontifical.

Quel mystérieux tabou peut-il être assez puissant pour être aussi scrupuleusement observé ?

Quel interdit entoure-t-il ainsi avec une telle rigueur le prénom de Pierre pour entretenir une peur quasi surnaturelle ?9».


Oui, c'est vrai, pourquoi aucun cardinal élu ne s'est-il jamais appelé Pierre 2, donnant ainsi naissance à une dynastie numérique comme les Benoît 16, les Clément 5, les Pie 14, etc. ? Ce n'est pas plus idiot que de s'appeler Léon 11 ou Innocent 7 ou Urbain 2 ( initiales U2 ). S'appeler Pierre II représente plus que jamais un danger à cause justement de la Liste de Malachie, le danger de l'Alpha et de l'Oméga, le premier et le dernier. Alors Benoît XVI est-il l'oméga des papes ? Jean-Paul II est mort en 2005 à 85 ans. Joseph Ratzinger est né en 1927, ce qui met le début de son règne en 2005 déjà à 78 ans. En admettant qu'il aille jusqu'à ses 90 ans sans aucune maladie, et en admettant aussi que la théorie du pape supplémentaire, le 112e, soit juste, cela nous transporterait donc en toute sécurité jusqu'en 2017. Joseph Ratzinger aura par exemple 86 ans en 2013 !


Oui, mais...


Au Vatican, il n'y a jamais de fumée sans feu, surtout si l'on tient compte de cette conjonction étrange entre la vision d'un mystique cistercien du Moyen-Âge et les prophéties de la Vierge. Cette conjonction nous dit peut-être quelque chose de très important, et en même temps de très simple : que les années à venir seront les plus dramatiques à vivre de toute l'histoire de l'humanité.





Que l'on se rassure, connaître la fin de sa propre civilisation n'a rien de nouveau. Les prêtres étrusques par exemple, ont toujours dit que la leur ne dépasserait pas les 1000 ans, aussi étonnant que cela puisse paraître. Ils savaient qu'après leur ère, une nouvelle arriverait, amenant avec elle de nouveaux dieux. Divers historiens grecs et romains, dont Tite-Live, avaient souligné la redoutable précision des augures étrusques, précision obtenue parce qu'ils avaient pris le soin de codifier au fil du temps les règles de leur art dans Etrusca Disciplina, groupe de quatre « livres » comprenant le célèbre Libri Fulgurales ( livre sur la volonté des dieux par les éclairs - divination sur le très long terme ) et trois autres traités mineurs consacrés aux rituels de pureté et à la divination à court terme ( augure par le vol des oiseaux, etc.). Pour les grands prêtres étrusques, les Immortels, la foudre était l'absolu langage des dieux majeurs, ce qui explique pourquoi ils nous ont laissé leurs avertissements, retranscrits ici par le grand écrivain Mika Waltari avec toute la dose de fatalité nécessaire pour accepter le passage inévitable d'une ère à une autre :


« Il est rare qu'un homme se penche sur le sol pour ramasser un caillou et le conserver comme symbole de la fin d'une ère et du commencement d'une autre.

Les nations aussi passent par différentes ères, qu'on appelle les Siècles des Dieux.

Ainsi nous, Immortels, nous savons qu'il a été accordé aux douze cités et peuples étrusques 10 cycles de vie et de mort.

Nous en parlons comme d'une durée de 1000 années parce qu'il est plus simple de parler avec des chiffres, mais chaque cycle ne compte pas forcément 100 années.

Un cycle est plus ou moins long.

Seuls son commencement et sa fin nous sont connus, par quelque signe infaillible que nous recevons10».


Malachie a vu notre ère « étalonnée » par des papes, exactement comme les prêtres étrusques ont vu leur civilisation étalonnée sur mille ans. Avec de la poésie, on peut alors considérer les papes de saint Malachie comme des graduations sur la règle du temps de notre propre cycle.

Et selon sa vision, on arrive au bout de la règle ! D'ailleurs les signes ne manquent pas, en particulier ceux du climat, de l'espace et surtout du soleil...


~ 2 ~

Du « réchauffement » du Soleil



Avec l'accélération du dérèglement du climat, on a, depuis quelque temps, le sentiment d'être sur une sorte de tapis roulant qui nous mène, lentement mais sûrement, vers un bouleversement peu rassurant. L'environnement autour de nous change et pas dans le bon sens : les neiges fondent, la banquise disparaît, la température grimpe, les rivières et les fleuves s'assèchent à une vitesse jamais vue, l'eau commence à manquer et les déserts progressent, tout comme les pluies diluviennes, les tempêtes de neige, les canicules, les tornades et les sécheresses. Nous sommes bien au bord de quelque chose, mais on n'ose pas poser un nom dessus, de peur de l'attirer encore plus. C'est un sujet de réflexion tabou. Pourtant, la Nature se moque des tabous : quiconque a vécu la tempête française de l'an 2000 et la canicule de 2003 qui a causé le décès de 35.000 personnes11 en deux semaines sur toute l'Europe le sait. En 2005, la côte Est des États-Unis a été balayée par 5 hurricanes successifs et l'un d'eux a même rasé la Nouvelle Orléans ! Les Japonais sur leur île en ont compté 7, mais de ceux-là personne n'a parlé. Après le temps nécessaire pour analyser les données satellites, les explications des scientifiques ont commencé à fuser les unes après les autres fin 2006 : le grand responsable de tous ces drames serait le soleil, devenu violent alors qu'il devrait être dans sa phase la plus calme. Le public n'y a vu, si je puis dire, que du feu : habitué à entendre que l'activité humaine était la seule responsable du dérèglement du climat, il a naturellement mis les drames de 1999, 2000, 2003, 2005 et 2008 sur le compte du réchauffement. Et pendant qu'on le culpabilise sans cesse, au-dessus de nos têtes, le petit 4x4 de la NASA qui sillonne Mars, le Mars Global Surveyor, envoie ses informations montrant « que les ni­veaux d'eaux glacées sur les pôles martiens ont fondu de presque 3 mètres en l'es­pace d'une année martienne, soit presque deux ans pour nous12». Information incroyable, passée totalement inaperçue : la Terre n'est donc pas la seule à se réchauffer. Mars aussi. Quant à la planète Neptune et à ses lunes, distantes de 4,5 milliards de kilomètres du soleil, c'est même pire :


« Depuis 1989, on a enregis­tré une augmentation de 5% de la température à la surface de Triton, un phénomène de réchauffe­ment inat­tendu pour ces planètes si éloignées du Soleil13».



Sur Pluton, pourtant la planète la plus éloignée du soleil, c'est même un véritable enfer qui a commencé, sous forme de canicule accélérée :


« L'équipe du professeur James Elliot a établi avec certitude qu'en l'es­pace de 14 ans, la planète Pluton s'est réchauffée. Sa température a été multipliée par 3... C'est une surprise to­tale pour l'ensemble de la profession qui ne pouvait pas prévoir une telle transformation14».



La nouvelle est précise. La pollution sur terre n'est donc pas la seule responsable, il existe un autre phénomène, bien plus grave, puisque l'ensemble du système solaire se réchauffe.

Qui aurait imaginé une chose pareille ? En tout cas pas les scientifiques qui feignent toujours de tout savoir et qui découvrent, les yeux écarquillés, l'impensable et se dépêchent ensuite de présenter leurs nouvelles conclusions comme des grandes découvertes. Les satellites n'ont pourtant pas photographié d'usines Michelin sur Mars ou des mines de charbon soviétiques en activité sur Neptune et encore moins sur Pluton... Mais les médias répètent chaque jour que les gaz à effet de serre sont responsables de tout. Ben voyons ! Heureusement qu'on ne vit pas sur Pluton avec sa température qui a été multipliée par trois !


Clairement un autre facteur inconnu déclenche cette chaleur. Mais de ça, les médias n'en parleront pas...


Pour les scientifiques russes, cet invraisemblable réchauffement spatial est dû à notre système solaire, qui, avançant lui aussi à tout vitesse dans l'espace, est entré « dans un nuage interstellaire » ( mais ils ne donnent pas plus de détails). Pour les Américains en revanche, le soleil est le principal responsable, mais ils n'arrivent pas à expliquer pourquoi ce sont les planètes les plus éloignées de lui qui se réchauffent le plus vite... Pour John J. Matese, scientifique anglais, ce serait à cause de l'influence d'une étoile naine brune15, plantée au beau milieu de notre galaxie... En effet, voici cinq ans, différents observatoires ont mis en évidence une lointaine « présence étrangère » qui perturbe le chemin des comètes périodiques. Pour d'autres, l'ensemble de ces problèmes est dû à la présence d'un trou noir... Le professeur Gillespie16, ancien de la NASA, paléoastronome, lui, s'il n'a pas trouvé la cause, a découvert en revanche que quand Jupiter et Saturne sont alignées du même côté du soleil, cela déclenche des tempêtes de taches solaires. En revanche, lorsque Jupiter et Saturne sont séparées, c'est-à-dire à gauche et à droite du soleil, son activité est au plus bas. Les deux planètes influent sur son comportement, et il se trouve que décembre 2012 est une très très mauvaise configuration pour nous : Jupiter et Saturne seront alignées du même côté, amplifiant le nombre de taches solaires, c'est-à-dire autant de cyclones, sécheresses et inondations ici bas.

Une chose est certaine, les scientifiques tâtonnent. Il n'empêche que si toutes les planètes se réchauffent, surtout les plus éloignées du soleil, cela veut dire qu'un radiateur géant se balade en ce moment même quelque part dans le vide intersidéral. À croire que Arthur Clarke n'avait pas écrit que de la science-fiction avec la saga 2001 et 2011 Odyssée de l'Espace dans laquelle un deuxième soleil arrivait du fin fond de l'espace pour s'installer dans notre système solaire ! Néanmoins, ce réchauffement global du vide spatial a des implications pour nous et les premières études prévisionnelles ne sont guère optimistes. Pire : elles sont tout simplement apocalyptiques, comme si les scientifiques, pourtant longtemps sceptiques, nous parlaient eux aussi de la Fin des Temps, du moins au sens météorologique du terme. La revue Futura-Sciences, commentant un article du magazine Nature, a également souligné ce problème de réchauffement inexplicable:



Le Pr Lauri Fenton, du Centre de recherches Ames de la NASA est formel : la planète Mars, ou plutôt son atmosphère est aussi en pleine phase de réchauffement climatique, pour des causes assez proches de celles que l'on subit actuellement sur Terre.

Selon cette étude, menée conjointement avec l'US Geological Survey, les températures moyennes relevées à la surface de la planète rouge s'accroissent 4 fois plus rapidement que sur Terre.

Les chercheurs estiment que la température de surface martienne aurait augmenté de quelque 0,65°C entre les années 70 et les années 90, soit depuis l'atterrissage des sondes américaines Viking et des premiers relevés précis. (...) La température du sol augmente encore, la fonte de la glace s'accélère, et ainsi de suite17.


Et là, c'est une « déclaration » de la Vierge en 1962 à Garabandal qui m'est revenue à l'esprit. Nous développerons cette apparition mariale dans un chapitre suivant, mais voici en substance ce que les petites filles ont rapporté à propos d'un signe céleste que toute l'humanité pourra voir :






« A un moment, aucun moteur ou machine ne fonctionnera. Une terrible vague de chaleur touchera la terre et les gens commenceront à avoir une soif intense. Ils chercheront, désespérés de l'eau, mais elle s'évaporera à cause de la chaleur. Les gens auront tellement soif qu'ils chercheront à se tuer les uns les autres. Mais ils s'écrouleront sur le sol, sans forces18».





C'est un tableau qui colle assez bien à ce qui se passe en ce moment même sur Mars, Neptune et Pluton. Car, suivez la logique, si toutes les planètes du système solaire se réchauffent, cela veut dire que le soleil aussi se réchauffe, même si c'est imperceptible à l'œil nu. D'où son hyperactivité... D'où l'envoi en nombre de satellites spécialisés pour le surveiller de très très près. Songez par exemple qu'aujourd'hui, le satellite Soho, l'Ulysses, les Stereo Observatory ( envoient des images stéréoscopiques ), le Solar-B, le Solar Dynamics Observatory, etc., sont tous pointés sur le soleil parce que depuis quelque temps, il inquiète tout le monde.



Et force est de constater qu'on ne sait pas grand chose de celui qui nous envoie chaque jour ses photosphères hormis quelques informations que les astronomes ont réussi à recouper en observant de très très loin la naissance et la mort d'autres étoiles. Ainsi, le soleil fête son 4,5 milliardième anniversaire. À l'échelle d'un être humain qui peut vivre jusqu'à 100 ans, le Soleil aurait aujourd'hui tout juste 50 ans. Il lui reste donc 4,5 autres milliards d'années à flotter dans l'espace jusqu'à brûler toutes ses réserves d'hydrogène. Après, il enflera tel un ballon pour devenir 10.000 fois plus brillant qu'aujourd'hui, avant de s'effondrer comme un soufflé, puis de se transformer en une « naine blanche »... A cette échelle-là, on a du mal à imaginer vraiment ce que cela représente. Et de toute façon, cela signera aussi la fin du système solaire qui sera véritablement carbonisé par l'explosion.


Mais pourquoi s'intéresser tant au soleil ? Pour une raison simple : si les meilleurs scientifiques de la planète sont incapables de nous expliquer ce réchauffement de l'espace, allons à l'autre extrême et intéressons-nous à cette apparition de la Vierge qui a justement eu le soleil comme centre. Prendre un phénomène surnaturel pour tenter de comprendre n'est pas plus idiot, et, nous allons le voir, plein d'enseignements. Lors de l'apparition de Fatima, la Vierge avait montré un soleil s'obscurcissant puis se précipitant sur la foule, comme si elle voulait nous avertir que le soleil, ou l'espace, à un moment donné, nous jouera des tours. C'était en 1917. Mais ce n'est qu'en 2007 que la communauté des héliologistes a commencé à tirer des signaux d'alarme, nous prévenant que 2011 et surtout 2012 seront des années particulièrement négatives à cause de la violente activité solaire à venir. En ce sens, ils rejoignent les prêtres des anciennes civilisations méso-américaines qui surveillaient le soleil en permanence, obnubilés par la crainte qu'il puisse se révolter. Comme mesure prophylactique, ils lui « offraient » des sacrifices ( femmes, hommes, enfants et belle-mères ) afin de le calmer. Nous, on se contente de sacrifier des milliards d'euros sur la table de l'Agence Spatiale Européenne et d'entretenir des grands-prêtres ( ils sont tous fonctionnaires internationaux et ne paient pas d'impôts ) pour nous prédire ce qu'il va faire.


Posons quand même la question clairement : le soleil peut-il bouger ? Ou bien notre planète peut-elle bouger ( donnant justement l'impression que c'est le soleil qui se déplace ) et changer de place ? Les astrophysiciens sont catégoriques : si la terre peut basculer sur son axe comme cela s'est déjà produit maintes fois dans le passé, le soleil, lui, a priori ne bouge pas. La seule chose qu'on peut craindre, ce sont ses soudaines éruptions, beaucoup plus violentes depuis quelque temps que celles auxquelles nous sommes habitués.


Par exemple, nous avons échappé par miracle à une Apocalypse il y a très peu de temps, à cause d'une éruption massive. Les scientifiques ont classé les flammes en trois catégories :


1 ) Les C sont les plus petites, des éruptions standard qui n'ont pas ou peu d'incidence sur terre.

2 ) Les M sont des éruptions moyennes, et entraînent des perturbations de toutes les communications radio, mais uniquement aux pôles.


3 ) Les X sont les plus violentes et déclenchent l'interruption de presque toutes les communications radio sur terre. Ainsi, plusieurs millions d'utilisateurs de téléphones portables et de systèmes de guidage en ont fait les frais le 16 août 1989 et le 2 avril 2001 lorsque tous les faisceaux satellites relayant des centaines de millions de liaisons télécoms sont tombés en panne comme un seul homme.


Et, vous ne le saviez sans doute pas, mais le 4 novembre 2003, nous avons même failli perdre nos chaînes de télévision : en effet, dans la catégorie des grandes éruptions X, un record a été battu, puisque la plus intense connue, graduée à X-28, a été pulvérisée par une éruption de X-4519! Cela veut dire que la puissance de la flamme envoyée par le soleil ce jour-là a été l'équivalent des éruptions cumulées de 5000 soleils calmes ! Coup de chance, elle est partie dans le sens opposé à la terre. Si le lieu de l'éruption ( région 486 ) avait été différent, presque tous les satellites auraient littéralement cramé. Les téléphones portables auraient été réduits au silence, les GPS transformés en écran noir, et pire, toutes les centrales électriques auraient pris feu, y compris les nucléaires ( en 1989 des centrales américaines et canadiennes ont pris feu avec une éruption bien plus faible ). Une éruption de moindre importance20, mais directement orientée vers la terre, a immédiatement enflammé tous les poteaux télégraphiques américains en 1853 !









Comme on dit, on a frisé une sorte de fin du monde à la Orson Wells, parce que cela aurait déclenché la plus grande panique de tous les temps. Songez : plus d'électricité, ni de téléphones, ni de télévision, ni de radio, ni de distributeur automatique de billets et encore moins d'essence. Une civilisation instantanément figée avec un retour momentané à l'âge de pierre. Vous imaginez une situation comme celle-ci aujourd'hui, avec un simple orage solaire nous ramenant à vivre comme nos ancêtres au XIIe siècle ? Et les scientifiques ne savent pas pourquoi, mais en octobre et en novembre 2003, notre soleil a connu des explosions phénoménales, jamais vues depuis qu'ils savent mesurer avec précision son activité, c'est-à-dire depuis 400 ans. Sachant qu'un dessin vaut toutes les explications, le graphique précédent, appelé le Butterfly Diagram à cause de sa forme en ailes de papillon, a été établi par le Marshall Space Center de la NASA et montre clairement l'augmentation régulière et progressive de l'activité du soleil et du nombre de ses taches.


Un problème arrivant du ciel ? Oui, surtout si l'on tient compte des avertissements de la Vierge, « le feu tombera du ciel et détruira une grande partie de l'humanité, n'épargnant personne; les survivants se trouveront si épouvantés qu'ils en envieront les morts21» et d'une solide tradition biblique ( le film Armageddon ) due à Isaïe de l'Ancien Testament, et bien sûr à Jean et à son Apocalypse où l'on trouve la bien nommée « femme vêtue du soleil ». Les théologiens, comme les paléoastronomes qui analysent ces textes semblent privilégier un problème d'ordre céleste, sorte de grain de sable qui viendrait dérégler la ronde de nos planètes. À ce propos, le département d'astronomie de l'Université de Cardiff a fait savoir récemment que notre terre avait beaucoup de chances d'entrer en collision avec une comète... invisible. Oui, vous avez bien lu. Le Pr. Chandra Wickramasinghe et le Pr. Bill Napier ont expliqué que certaines comètes sont tout simplement invisibles pour les télescopes actuels. La dépêche est passée inaperçue. Est-ce que Bill Napier, l'auteur du peu innocent Hiver Cosmique22 tente de nous dire quelque chose ? C'est la raison pour laquelle ce passage d'Isaïe ( qui rappelle le film Pulp Fiction de Quentin Tarantino ) peut être lu de deux manières différentes :


« L'Éternel et les instruments de son indignation viennent d'un pays lointain du plus profond des cieux pour détruire tout le pays. Criez car le jour de l'Éternel est proche ! Il viendra comme une destruction du Tout-puissant. (...)

Voici, le jour de l'Éternel vient, cruel, avec fureur et ardeur de colère, pour réduire la terre en désolation  et il en exterminera les pécheurs. Car les étoiles des cieux et leurs constellations ne feront pas briller leur lumière  lune ne fera pas luire sa clarté 

C'est pourquoi je ferai trembler les cieux, et la terre sera ébranlée de sa place, par la fureur de l'Éternel des armées et au jour de l'ardeur de sa colère23».


Personne hélas ne peut observer aujourd'hui l'ensemble de l'espace. Si quelque chose arrivait des zones non couvertes ( 95% ) par les télescopes, au mieux on la verrait seulement 3 ou 4 jours avant, sans parler des comètes invisibles. Et il semble que le Vatican, mais oui, subodore quelque chose puisqu'en 1980, il a décidé de construire rien de moins qu'un immense observatoire, le Mount Graham International Observatory, installé au sommet d'une montagne dans le désert de l'Arizona avec deux télescopes géants pointés vers le ciel. Rien que le point suivant devrait vous faire réfléchir : une « puissance étrangère » recevant toutes les permissions du gouvernement américain pour installer un observatoire géant rempli d'électronique sur son sol ! Impensable. Pourtant, le Vatican a bien obtenu tous les permis, et cela malgré la protestation et l'opposition véhémente des indiens locaux dont la montagne sacrée a été violée24... La direction du Mount Graham a été confiée au moine astrophysicien Guy Consolmagno, diplômé du MIT, et au prêtre jésuite George Coyne, diplômé de la Georgetown University. Autre détail : le Vatican se réserve 60% du temps d'utilisation, laissant les 40% restants à l'université de l'Arizona. Et les deux télescopes inaugurés en 1993, le Vatican Advanced Technology et le Heinrich Hertz, n'ont pas suffi. En 2004 le saint Siège en a acheté un troisième, encore plus perfectionné, le Large Binocular Telescope, un monstre qui sera totalement opérationnel en 2009.








Cela ne colle pas avec la prêtrise, et encore moins avec la mission de l'Église, même si historiquement Castel Gandolfo, la résidence d'été du pape, a toujours eu un petit centre astronomique sur son toit. Cela revient pour nous à apprendre que la supérieure des Petites Sœurs des Pauvres, qui ne vivent que d'aumônes, finance discrètement avec des dizaines de millions d'Euros une université spécialisée dans la mécanique des fluides, en collaboration avec EADS. Totalement illogique.


Au fait : pourquoi le Vatican a-t-il besoin de surveiller le ciel avec trois télescopes colossaux dans le désert de l'Arizona ? Pour évangéliser les Ovni ? Le père jésuite Malachi Martin25, ancien conseiller des papes Jean XXIII, Paul VI et Jean-Paul II, et célèbre pour ses innombrables livres sur le fonctionnement interne de la curie, avait, comme on dit, lâché le morceau lors d'une interview sur une radio new-yorkaise : « Savoir ce qui se passe dans l'espace et observer ce qui approche sera capital dans les années à venir26».  

Ah ? On attend quelqu'un ?


Capital pour le Vatican ! Clairement, Rome attend quelque chose du ciel ( et de toute évidence pas que le retour du Christ ) car aucune autre raison ne peut expliquer ces dépenses extravagantes de la part d'un saint Siège plus connu pour son sens jésuite de l'économie27. Les petites quêtes des églises ne suffisent même plus à entretenir les curés à demeure. À côté des troncs « Pour les pauvres », Rome devrait en ajouter un autre : « Pour le nouveau télescope à large balayage ». En revanche, si on prend en compte les diverses déclarations de la Vierge du XXe siècle, comme par exemple celles de 1962 à Garabandal, l'usage de cet observatoire prend alors tout son sens :


« On verra dans le ciel comme deux étoiles qui entreront en collision dans un vacarme épouvantable et beaucoup de lumière, mais elles ne tomberont pas. L'humanité sera effrayée ».







Cela prouve au moins une chose, le Vatican prend le ciel très au sérieux au point de dépenser des dizaines de millions de dollars pour le surveiller. Alors, puisque le soleil et l'espace sont au centre du dérèglement du XXIe siècle, nous allons nous pencher sur le fameux « Miracle du Soleil » qui, presque un siècle après les faits, hante toujours les esprits : pas moins de trois films modernes et une centaine de documentaires ont été tournés sur les faits de Fatima !


Dans un petit village portugais, lors d'une apparition de la Vierge, le soleil a donné l'impression aux 70.000 personnes présentes de clignoter avant de se précipiter sur elles. Sachant que ce phénomène ( est-ce vraiment le bon terme ? ) se répète aujourd'hui dans d'autres apparitions mariales avec parfois un message de nature apocalyptique à la clé, on peut le voir comme un signal lumineux au sens propre comme au sens figuré.


N'oubliez pas : un signal lumineux est avant tout un avertissement...


~ 3 ~

Le Soleil apocalyptique de Fatima





Dans son Apocalypse, saint Jean a précisé que la Fin des Temps sera initiée par des Anges. Sans eux, pas de Fin de Temps, ni d'Apocalypse. Or, l'apparition apocalyptique de la Vierge à Fatima a justement été préparée par un Ange, et pas n'importe lequel : saint Michel. À l'époque de l'apparition, le Portugal vivait des révolutions, des contre-révolutions et une fraîche séparation de l'Église avec l'État. Encouragé par les journaux, le gouvernement portugais avait même dissous les ordres religieux et saisi tous les biens de l'Église portugaise, entraînant la fermeture d'innombrables couvents et lieux de culte, y compris dans les régions rurales les plus éloignées. Et c'est précisément cette époque violemment anti-cléricale et l'un de ces villages arriérés qui ont été choisis par la Vierge pour accomplir ce qui va devenir mondialement connu sous le nom de Miracle de Fatima. L'affaire commence en 1916. La Première Guerre mondiale fait rage, l'Europe est épuisée et démoralisée par trois années de sacrifices en tous genres. C'est le moment choisi par saint Michel pour apparaître à plusieurs reprises à trois enfants qui gardaient des moutons. Il leur demande de prier et leur apporte même la communion ! Une fois habitués au surnaturel, la Vierge apparaît aux enfants pour la première fois le 13 mai 1917 ( retenez bien cette date ). Pendant six mois, chaque 13 du mois ( à l'exception du 13 août quand ils seront jetés en prison ), elle reviendra au-dessus d'un chêne pour SUITE DANS LE LIVRE

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~ Table ~


Préface : 7


1 Saint Malachie ne profite jamais : 11


2 Du « réchauffement » du Soleil : 23


3 Le Soleil apocalyptique de Fatima : 35


4 Le troisième secret oublié de Fatima : 49


5 Des miracles contemporains qui n'intéressent personne : 73


6 Notre-Dame de l'Apocalypse : 83


7 Notre-Dame des Tenailles : 105


8 Jean-Paul II attaqué par des Apaches : 127


9 Le texte du 3e secret : 131


10 Les trois jours de ténèbres antiques : 145


11 La « loi Jacques Attali » : 157


12 Christian Vander, le prophète du XXe siècle : 169


13 2012, les Mayas et le soleil : 181


14 Pour quand l'Apocalypse ? 199


Annexes : Les textes de Fatima et Akita : 207


Suggestions de lecture : 211


Bibliographie & Films + Documentaires TV : 213



Dépôt Légal : septembre 2008

N° d'édition : NDA0808-01



1Pages 128-129, op. cit.

2Code postal 69160, banlieue de Lyon.

3Mort des Papes et Apocalypse, Daniel Réju, Ed. du Rocher, Paris, 1979, p.104.

41755-1799.

5Les archives de la NASA précisent que cette éclipse a été l'une des plus puissantes du siècle avec une magnitude de 0,9734.

6La Prophétie des Papes, Raoul Auclair, Nouvelles Editions Latines, Paris, 1968.

7De son vivant on comptait déjà 165 papes, le premier étant saint Pierre, « élu » en 67.

8Originaire de Douai, né le 13 mai 1554, Arnold de Wion s'était passionné pour les manuscrits anciens. C'est en rédigeant un dictionnaire des prélats de son ordre qu'il a publié cette liste.

9Daniel Réju, Editions du Rocher, Paris, 1979.

10L'Etrusque, Mika Waltari, Jardin des Livres, 2003, Paris.

11Dont 15.000 personnes en France...

12ABC News, 7 décembre 2002.

13BBC Science & Technology News, 25 juin 1999.

14Massuchessets Institute of Technology News, 9 octobre 2002.

15Petit corps, intermédiaire entre une grande planète, un centième de la masse du Soleil et une petite étoile, 0,08 fois la masse du Soleil.

16Voir les émissions consacrées au Dr. Rollin Gillespie sur www.youtube.com.

17Edition du 10 avril 2007. Le Pr Lauri K. Fenton a sa page web avec ses travaux: http://humbabe.arc.nasa.gov/~fenton/

18Un chapitre entier est consacré à Garabandal un peu plus loin dans ce livre.

19Voir les rapports de l'University of Otago, Nouvelle Zélande, l'un des centres mondiaux d'observation du soleil.

20Les spécialistes ont calculé et gradué ces effets R-5 pour ceux qui affectent directement les installations électriques et électroniques ici-bas, et R-1 pour les effets spatiaux uniquement ( touchant les satellites et/ou les pôles ).

21Apparition de la Vierge à Akita, Japon, 1973, avec un phénomène surnaturel validé après une sérieuse enquête du Vatican.

22Ed. Le Jardin des Livres, Paris, 2006.

23Isaïe, chapitre 13.

24Cette zone se trouve dans le Coronado National Forest, appartenant aux Apaches de la tribu San Carlos. Ceux-ci ont tenté de bloquer le Vatican avec d'innombrables plaintes administratives. Mais le Congrès américain avait donné la permission à Rome. Les indiens n'avaient plus qu'à fumer le calumet de la paix avec les jésuites.

25Il est décédé en 1999 à New York.

26Art Bell Show, New York.

27Pour brouiller les pistes, les jésuites ont déclaré qu'ils observent le ciel à la recherche d'une vie extra-terrestre... Ben voyons ! Il faut bien que quelqu'un évangélise les petits hommes verts et les petits gris dès leur arrivée.

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